Pas encore médaillé aux championnats du monde, Luka Mkheidze possède pourtant déjà trois médailles olympiques. En grandissant dans une Géorgie en conflit, le judoka de 29 ans se forge un très gros mental qui lui a permis de décrocher des médailles au niveau international.
Dans les années 2000, la Géorgie est ancrée dans des conflits et dans une forte instabilité politique. Indépendante de l’URSS depuis 1991, le pays a du mal à s’en sortir et ses habitants vivent dans des conditions très compliquées. Mais en août 2008, tout bascule, et la guerre russo-géorgienne éclate, plongeant le pays dans le chaos.
Voilà dans quelles conditions à grandi Luka Mkheidze, le vice-champion olympique des moins de 60kg à Paris. Né en 1996, le jeune Luka passe son enfance dans cette instabilité jusqu’à ce que sa famille décide de quitter le pays quand la guerre éclate. Ils passent d’abord par la Pologne avant de s’installer en région parisienne en 2010, bénéficiant du statut de réfugiés politiques.
Le judo : son identité
Ne parlant pas le français lors de son arrivée en France, Luka Mkheidze trouve dans le judo un moyen de s’exprimer et de se reconstruire, l’ayant pratiqué en peu en Géorgie, il connaît les bases et s’y consacre pleinement à son arrivée en France. C’est grâce au judo que le vice-champion olympique de Paris 2024 s’intègre dans la société française.
À lireJudo : comment Joan-Benjamin Gaba est devenu le chouchou des FrançaisDevenu médaillé olympique en remportant la médaille de bronze à Tokyo, puis vice-champion olympique à Paris et même champion olympique grâce à la compétition par équipe, Luka Mkheidze a un parcours inspirant. De réfugié politique à champion olympique.
