samedi 14 décembre 2024

Maxime Roos : « Avec le coach, il ne vaut mieux pas être en retard ! »

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Arnaud Bertrande
Arnaud Bertrande
Rédacteur en chef — Pole Sport Lafont presse

L’ailier Maxime Roos (25 ans), appelé pour les matches de février avec l’Équipe de France contre le Monténégro et la Grande-Bretagne, régale par ses dunks et ses tirs à 3 points. Il nous a régalés autrement en nous présentant les Metropolitans 92.

Le plus chambreur

« Bastien Pinault. Il a son sens de l’humour avec toujours le mot qui va avec. Comme tout le monde s’entend bien, ça passe. En match, par contre, on n’est pas des adeptes du trash-talking. En plus, le coach n’apprécierait pas… On reste concentrés sur nous. Ça fait partie de l’identité de l’équipe. »

Le plus chambré

« Neal Sako. C’est celui qui prend le plus, de par sa taille notamment (2m10). En plus, il a de la répartie donc on a tendance à le titiller. »

Le plus doué

« Anthony Brown. Il a une polyvalence pour sa taille (2m02) impressionnante. C’est un ailier qui peut jouer 2, 3 ou 4. »

Le plus prometteur

« Neal. Malgré sa taille, il court bien et est capable de shooter. Il n’a pas de limites et peut même viser la NBA. Il a encore une marge de progression (il n’a que 22 ans, Ndlr). »

Le plus pro

« Pour le coup, tout le monde est bosseur dans l’équipe. Il n’y a pas de feignants. Mais le plus pro, c’est le coach (Jurij Zdovc, Ndlr). Il est très exigeant envers lui-même et avec nous, mais c’est normal. C’est son basket qui veut ça et ça marche plutôt bien. »

Le plus d’autographes signés

« Ce doit être Lahaou Konaté. C’est lui qui a la plus grande notoriété. »

Le plus de succès auprès des femmes

« David Michineau. J’espère qu’il n’est pas en couple… (rires) »

Le plus superstitieux

« Tout le monde l’est un peu, mais pas un plus qu’un autre. »

Le plus fashion

« Je crois que c’est moi car les autres, même si Bastien fait des efforts, c’est plus joggings… J’essaye de bien m’habiller, sobre, mais propre ! Les Américains sont fashions, mais on n’a pas le même style, eux sont plus extravagants. Le moins fashion, par contre, c’est Neal ! Mais ce n’est pas évident quand tu fais sa taille… (rires) »

« Neal Sako n’a pas de limites. Il peut même viser la NBA »

Le plus bavard

« Bastien parle beaucoup, Miralem (Halilovic) aussi. »

Le plus polyglotte

« Miralem et Tomer (Ginat). Miralem comprend très bien le français. Il parle en plus le croate et l’anglais. Tomer, qui est Israélien, parle l’anglais et apprend le français. »

Le plus geek

« On joue un peu tous aux jeux, mais pas aux mêmes, même s’il nous arrive de faire ensemble des parties de Mario Kart. Je dirais néanmoins Bastien qui joue à Call of Duty et moi, mais moi je joue à des jeux tout seul (sic). Les Américains, et Miralem, c’est plus NBA2K. »

La plus grosse détente

« Même si Anthony (Brown) saute, c’est clairement moi ! (rires) Je peux toucher facile au-dessus du petit carré. Sur un pied, je mets la tête dans le cercle ! »

Le plus engueulé par le coach

« Tout le monde prend ! (rires) Il n’y a pas de jaloux. »

Le plus fêtard

« Il n’y en a pas cette saison vue que tout est fer-mé ! (sourire) Tout le monde est sérieux. »

Le plus drôle

« Ça dépend des affinités. Personnellement, je rigole bien avec Neal, on se connaît depuis un moment, et avec Bastien qui est mon roomate (partenaire en chambre, Ndlr). »

Le plus mauvais perdant

« Tout le monde ! Il y a beaucoup de râleurs dans l’équipe. On n’aime pas perdre. Sako plus qu’un autre. Il n’aime pas perdre les concours de shoots ou les uns contre uns. »

Le plus passionné par un autre domaine

« On a beaucoup de gros mangeurs qui aiment bien la nourriture, que ce soit Tomer, Miralem, Brandon… Ils sont déçus que les restaurants soient fermés. Après, il n’y a pas de musiciens dans l’équipe à part Sako qui fait un peu de piano. »

Le plus gourmand

« Il y a match ! Miralem mange beaucoup, mais je dirais quand même Tomer. En déplacement, il mange deux ou trois assiettes faciles. Il me choque (sic). »

Le plus en retard

« Il n’y en a pas. On ne s’y essaie pas (sourire). Il y a dû avoir deux retards depuis le début de saison. C’est très exceptionnel. Le coach est très exigeant là-dessus. On fait tous très attention. Cette saison, personne n’oublie de se réveiller ! (sourire) »

Le plus radin

« Il y en a beaucoup qui ne payent pas leurs dettes lors des shoots du milieu du terrain. Ça va des coachs, Sacha (Giffa), à Miralem en passant par Sako. Généralement, après le shooting du matin d’avant match, le dernier qui marque doit ramener les croissants pour tout le monde au prochain entraînement. Ce n’est pas méchant. C’est pour ça qu’il faut payer ses dettes ! (rires) »

Le surnom le plus marrant

« Avec Bastien, on appelle Sako girafon, le bébé de la girafe, car il est grand et en raison de sa manière de courir. C’est notre petit girafon, mais il n’aime pas. »

Retrouvez Maxime Roos dans le magazine France Basket, en vente ici ou chez votre marchand de journaux.

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