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NBA Paris Games : La grosse déception…

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Un Wembanyama en mode MVP lors du premier match (30 points), un 3ème quarts-temps digne d’un match de play-offs lors du second avec un Tyrese Haliburton tuant le game (16 points de suite en 3 minutes !), les NBA Paris Games entre San Antonio et Indiana laissent néanmoins un goût d’inachevé en termes d’ambiance. On était loin du Super Bowl…

Les Américains ont l’habitude de faire les choses en grand. Les spectateurs (chanceux) qui avaient réussi à avoir un billet pour les Paris NBA Games (deux matchs cette année au lieu d’un) étaient tout excités de vivre, pour certains, leur premier et sans doute dernier match NBA de leur vie. S’ils en ont eu pour leur argent en ayant vu au plus près le futur MVP de la Ligue Victor Wembanyama, question ambiance ils sont restés sur leur faim. Quelques mois après la folie et l’ambiance surchauffée des Jeux de Paris, le contraste est saisissant. 

Un public trop VIP

La faute peut-être aussi au prix très élevé des places offrant à l’Accor Arena un public trop feutré, très loin des salles les plus chaudes d’Europe, l’Olympiakos, le Partizan Belgrade ou encore le Maccabi Tel Aviv… Et encore le public du match du samedi a été gâté par rapport à celui du jeudi… Le speaker a eu beau vendre jeudi les meilleures danseuses (Pacemates) et la meilleure mascotte (Boomer) en provenance d’Indiana, elles n’ont pas réussi à mettre en feu les 15 935 spectateurs. Si les hymnes américain et français ont mis des frissons au public, on aurait aimé un show à l’américaine. Ce ne sont pas les temps-morts (souvent plus de 3 minutes !) qui manquaient… Le shoot à 100 000 euros n’a pas non plus fait lever les foules, les candidats étant loin du compte… N’est-ce pas Tony Parker en charge d’amener le ballon ?

Scooby sauve les meubles

Alors oui les fans ont pu admirer les anciennes gloires des Spurs (Parker, Diaw, Ginobili, Robinson and Co), faire le tour des VIP présents en tribunes (Matt Pokora, Pharrell Williams, Omar Sy, Mathias Lessort et ses lunettes bleues…), mais pour le reste… Certains ont dû se dire : « Si c’est ça un match de NBA ! » La voix des Spurs a bien tenté d’apprendre au public français les « Go Spurs Go », mais ça sonnait faux. Peut-être aussi la faute à deux matchs à sens unique (140-110 pour les Spurs puis 136-98 pour les Pacers). L’Accor Arena aurait également aimé entendre la fameuse musique issue de la série « La famille Adams » identifiable pendant les matchs NBA rythmant les rencontres lorsque les équipes sont en défense ? Heureusement les Spurs Hype Squad ont fait le show avec leurs dunks sur trampolines. Coyote, la mascotte des Spurs, a également régalé. La palme revenant à Christian Stoinev – vu notamment dans « La France a un incroyable talent » – et son chien Scooby (photo), ce dernier réussissant un 360 ! Un moment digne d’un match NBA. Mais un moment trop rare… Seul le début d’une petite échauffourée entre joueurs en fin de match a fait monter la température…



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