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On a rarement senti Franck Haise si proche de craquer. Même la saison dernière, l’entraîneur de l’OGC Nice n’était pas apparu si abattu après les difficultés de son équipe en début de saison, symbolisées par une campagne européenne catastrophique. L’ancien entraîneur de Lens s’était finalement accroché, et avait trouvé des solutions pour amener son équipe à la 4ème place, décrochant un strapontin pour la Ligue des Champions.
Nuls en Ligue Europa, les Niçois déçoivent aussi en Ligue 1
Mais cette fois, le coach des Aiglons apparait sans réponse face aux performances catastrophiques de ses joueurs. Après la défaite contre Fribourg en Ligue Europa (la 4ème de suite), les Niçois sont tombés en Lorraine face à des Messins qui en voulaient plus. Un état d’esprit que l’entraineur de Nice aimerait tant trouver dans son équipe.
Après la défaite à Saint-Symphorien c’est un homme désabusé, au bout du rouleau, qui s’est présenté face au micro de Ligue1+. « Ce que j’ai dit à mes joueurs après le match ? Rien. Je parle assez ces derniers temps, je pense », a lâché l’entraîneur niçois, Avant d’ajouter : « Le premier fautif, c’est moi, très clairement. On ne montre pas assez de choses, on ne récupère pas un ballon haut, ça ne sert à rien de faire un pressing. Il faut changer les choses, je ne sais pas encore lesquelles. »
Franck Haise est capable de claquer la porte pour se reposer 6 mois avant un nouveau projet
La trêve internationale va faire du bien aux Niçois, désormais 9ème classement, avant de recevoir l’OM lors de la 13ème journée. Le grand nombre de blessés qui touche le club (privé de Dante, Ndayishimiye, Abdelomonem, Bombito) n’aide, certes pas, mais c’est Haise qui choisit de se priver de Bard et Moffy au coup d’envoi, c’est lui a validé le recrutement (de Bah et Carlos notamment), et qui a oeuvré pour prolonger Dante… Il a raison de souligner qu’il a sa part de responsabilité, tout comme il a raison de s’inquiéter face aux peu de solutions à sa disposition pour redresser la barre.
À lireMonaco : l’effet Pocognoli fait pschitt…Peut-il décider de quitter le navire ? Aujourd’hui, le technicien de 54 ans n’a pas de porte de sortie. S’il pouvait y en avoir une à Rennes, elle est en train de se refermer. Peut-être alors à l’étranger ? Mais le parcours européen des Aiglons ne plaide pas en sa faveur. Reste une solution : voir l’entraîneur, d’ordinaire si calme, claquer la porte sur un coup de sang et prendre une période six mois sabbatiques avant de repartir sur un nouveau projet l’été prochain…
