Malgré les excuses de Pablo Longoria, qui n’a pas réhabilité l’arbitrage de M. Stinat, le mal est fait. Les Marseillais (des supporters à l’entraîneur, en passant par les joueurs) se sentaient victimes d’un complot, le sentiment est maintenant décuplé.
48 heures après son pétage de plombs après la défaite de son équipe à Auxerre (0-3), Pablo Longoria, conscient du tsunami médiatique qu’il a provoqué, a tenu à s’excuser. « Je suis très auto-critique avec moi-même, je ne peux pas accepter de donner ce type d’image. Un président de club ne peut pas se comporter comme ça. Rien ne justifie la forme et je ne suis pas content de moi-même » a expliqué le président de l’OM en conférence de presse. Toutefois, Longoria a plusieurs fois fait comprendre que cette réaction inapproprié arrivait après « beaucoup de décisions arbitrales sur lesquelles (il) considère que l’OM a été défavorisé ».
Aucun mot d’excuse sur l’arbitrage de M. Stinat
A aucun moment, le patron du club n’a réhabilité M. Stinat en reconnaissant que son arbitrage n’avait rien de scandaleux. Que ce soit le penalty non accordé à l’OM lors de l’accrochage de Quentin Merlin (qui mérite toutefois débat…) ou le deuxième carton jaune de Dereck Cornelius, équivalent à une expulsion. C’est sans doute pour cela que le président de l’OM continue d’être sous la menace d’une lourde sanction.
Excuses, regrets ou remords, qu’importe… le mal est fait : plus que jamais, les joueurs de l’OM, poussés par leurs supporters, vont épier chaque décision arbitrale en leur défaveur et se sentir lésés. Ce qui va rendre très compliqué l’arbitrage des futurs rencontres de l’OM.
C’était déjà le cas après les différentes sorties de Mehdi Benatia (notamment après le match finalement gagné par l’OM à Lyon (3-2, 5ème journée de Ligue 1), c’est désormais multiplié par dix. Il suffit de voir les réactions des joueurs de l’OM (notamment Rulli ou Rabiot) après la défaite en Bourgogne, pour se rendre compte de l’inconscience du président marseillais. Et on ne parle pas de l’impact de ses propos sur le supporters, allant jusqu’à mettre les arbitres en danger…
