Même si la copie rendue à San Siro était intéressante, voilà bien longtemps que l’on n’avait pas vu l’équipe de France nous enthousiasmer à ce point.
Remonter deux buts aux Croates : il fallait un défi à cette hauteur pour réveiller les talents de nos Bleus. Même si les Croates font tout juste partie du Top 10 européen (Modric et ses coéquipiers sont 9ème nation européenne, 13ème mondiale), il fallait du caractère et du talent pour remonter deux buts face à une solide défense et un gardien en état de grâce.
Il fallait ça aussi pour raviver chez les Français, cette passion pour les Bleus, au milieu d’une saison morte, sans grand rendez-vous internationaux. Une performance réalisée devant 6,3 millions de téléspectateurs. Une si belle audience, ça faisait longtemps aussi. Pour ça, il faut remercier les instances du football mondial qui ont créé cette compétition, avec une nouvelle formule attractive (apparition des quarts de finale pour la première fois).
France – Espagne pour une revanche, mais surtout, le plaisir retrouvé
Si elle a mal commencé (par une mi-temps complètement ratée), cette double confrontation face à notre victime préférée nous a rassurés sur le potentiel de nos Bleus. Au mois de juin, les Bleus seront confrontés à ce qu’il se fait de mieux en Europe, et peut-être même dans le monde, actuellement.
À lireQuand l’Equipe de France montre l’exemple pour Kylian Mbappé…Moins de onze mois après l’Euro, ce sera aussi l’occasion de prendre une revanche sur l’Espagne. Mais quelque soit le résultat de ce final four, une chose est certaine : les Bleus ont bien entamé leur dernier chapitre avec Didier Deschamps, avec la Coupe du Monde 2026 comme objectif. Dans une quinzaine de mois, les Olise, Doué, Koné, Barcola et autres Camavinga auront pris de la bouteille, alors que l’on ne voit pas Mbappé, Dembélé, Upamecano, Saliba, Konaté et Maignan régresser. La promesse est belle.