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A seulement 19 ans, Pablo Torres, le nouveau phénomène du cyclisme espagnol réalise en montagne des performances dignes des meilleurs mondiaux. Son contrat longue durée chez UAE Team Emirates-XRG (jusqu’en 2030) témoigne d’un potentiel hors norme.
Cinquième du Tour de la Vallée d’Aoste, deuxième du Giro Next Gen, et d’un Tour de l’Avenir où il a fait bien davantage que marquer les esprits sur l’ascension du Col du Finestre, en améliorant de 3’30’’ le temps du Christopher Froome établi sur le Giro 2018, Pablo Torres est-il le futur monstre du peloton, le successeur de Pogacar ?
S’il est évidemment encore trop tôt pour le dire, beaucoup d’observateurs estiment en tout cas qu’il en a le potentiel car lorsque la route s’élève son rythme est déjà celui des meilleurs. Après une année avec son équipe Gen Z, UAE Team Emirates ne s’y est pas trompée et même s’il n’a encore aucune victoire significative à son palmarès, l’évidence de son talent et de sa puissance en montagne ont poussé la formation de Pogacar à lui proposer un contrat jusqu’en 2030 !
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Pablo Torres va se montrer en 2025
Du club espagnol de la Sanse au World Tour, le grimpeur ibérique qui dispose désormais du plus long bail du peloton (avec Pogacar) est donc promis à bel avenir, à l’instar de Juan Ayuso (22 ans) et Isaac Del Toro (21 ans), les deux autres grands espoirs qui l’ont précédé au sein de l’équipe de Mauro Gianetti.
À lireTour de France Femmes : Squiban exceptionnel, au tour de Ferrand-Prévot« J’ai travaillé dur pour pouvoir franchir cette grande étape, disait Pablo dans un communiqué au moment de son engagement, mais ça ne fait que commencer et il reste encore beaucoup de travail à faire. L’accueil que j’ai reçu a été spectaculaire, tant de la part du staff que des coureurs, et je suis ravi de pouvoir faire partie de la meilleure équipe du monde jusqu’en 2030. »
« Pour moi c’est un rêve de faire partie de l’équipe UAE Team Emirates World Tour ». Pour son manager, Mauro Gianetti, « Pablo Torres est un jeune coureur avec les qualités pour passer au World Tour. L’accent sera mis sur son développement en tant que coureur et en tant que personne, ce qui est très important. »
« Je me suis impressionné… »
Passé au cyclisme il y a seulement cinq ans, après avoir débuté le sport par la case football, le Madrilène fait partie de la nouvelle génération qui arrive dans le World Tour dénuée de tout complexe. Il sera une des attractions de la saison, peut-être à l’occasion de sa première Vuelta histoire de rester sur les mêmes temps de passage de Juan Ayuso qui, à 20 ans, finissait sur la troisième marche du podium pour sa première participation.
La marche est très haute, mais elle correspond à l’ambition d’un coureur qui a perdu deux kilos, pour autant de confiance accumulée. « Je me suis impressionné d’avoir pu gagner deux étapes du Tour de l’Avenir » déclarait-il cet été après avoir échoué à 12 secondes de la gagne. S’il avait su, en mode Pogacar, il aurait placé son accélération plus tôt. La prochaine fois, il fera mieux. Et ce sera chez les pros aux côtés de celui qu’il a toujours considéré comme son idole :
À lireBernard Thévenet : « Bientôt une équipe chinoise sur le Tour de France ? »« Depuis que j’ai commencé le cyclisme, Pogacar est le coureur qui m’a le plus inspiré et qui continue de m’inspirer tous les jours, disait-il sur Eurosport en décembre depuis Benidorm, en Espagne, en plein stage de préparation. Etre avec lui dans l’équipe, le rencontrer tous les jours à l’hôtel est quelque chose d’incroyable. Le meilleur coureur du monde, l’inspiration ultime. »
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Tom Boissy
