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Paris FC et PSG : le club populaire de l’Ile de France, face aux richissimes milliardaires qataris. ça, c’est l’image que les aprioris nous impose, mais pour l’instant, ce n’est pas le reflet de la situation. Loin de là.
Après la très bonne tenue des clubs français en Coupe d’Europe (4 victoires, 1 nul et 1 défaite), malheureusement ternie par la deuxième défaite en deux matchs de l’OGC Nice en Ligue Europa, reprise de la Ligue 1 ce vendredi, avec le choc des promus.
Le Paris FC comme Lorient, auteurs d’un début de saison correcte, ont exactement le même nombre de points (7) et se départagent uniquement à la différence de buts (-3 pour le Paris FC, -5 pour Lorient). Autant dire que le premier match de la 7ème journée n’est pas anodin. Le vainqueur (s’il y a un vainqueur) grimpera dans la première partie de tableau. Le perdant pourrait se rapprocher dangereusement de la zone rouge.
La Paris FC a investi 60 millions dans les transferts et ne laisse pas de place aux Franciliens
La pression est davantage sur le deuxième club de la capitale, qui joue à domicile et dont les ambitions (milieu de tableau cette saison et rapidement candidater à l’Europe) l’obligent à s’imposer.
Le club qui s’installe dans la peau du club populaire de la capitale par rapport aux milliardaires du PSG, a du mal à coller à son image. Pour sa première saison à la tête du club, la famille Arnault n’a pas hésité à dépenser près de 60 millions sur le front des transferts.
Au PSG, Luis Enrique mise sur les jeunes
Ainsi, en dehors d’Adama Camara, né à Bondy, sorti de Montfermeil et passé par Noisy-le-Grand avant de rejoindre le Racing puis le Paris FC (avec un passage aux Etats-Unis, dans l’équipe de D2 de Georgia Revolution), on ne trouve aucune trace de joueur estampillé « Ile-de-France » dans les équipes alignées par Stéphane Gili.
À lireInfos, enjeux et pronos pour la 13ème journée de Ligue 1 : le PSG reprend la tête, Pogba et Monaco font replonger RennesPendant ce temps-là, le PSG fait jouer des gamins formés au club, après avoir usés leurs premier crampons en Ile de France. Senny Mayulu est né au Blanc-Mesnil et a joué à Epinay-sur-Seine, Ibrahim Mbaye est né à Trappes et a joué à Versailles, Quentin Ndjantou a joué à Villejuif (après ses premiers pas de footballeur… au Paris FC)…
Un véritable paradoxe qui n’est pas forcément conforme à l’image que l’on se fait des deux clubs. Il va falloir du temps au Paris FC pour inverser la tendance et rattraper son retard sur le club vainqueur de la Ligue des Champions. Luis Enrique est passé par là et contrarie les plans de la famille Arnault.
