Dans un entretien à The Guardian, l’entraîneur de l’OL est revenu sur la sanction très sévère infligée par la LFP après son coup de sang lors de l’OL – Brest, le 2 mars dernier.
Alors que le CNOSF, saisi par l’Olympique Lyonnais, rendra sa décision le mardi 6 mai prochain, sur la suspension de 9 mois le privant de banc en championnat, lui interdisants toutes communications avec son staff pendant les matchs (sanction qui ne s’applique pas à la Ligue Europa), Paulo Fonseca estime qu’il est avant-tout un bouc-émissaire. « Ils veulent faire de moi un exemple pour le football français. Je pense que je ne paie pas pour ce que j’ai fait, mais pour le moment présent » a expliqué l’entraîneur de l’OL dans un entretien accordé à The Guardian.
A travers l’appel au CNOSF, l’OL espère obtenir la levée de l’interdiction d’accéder au vestiaire infligée à Fonseca. « Bien sûr, ce que j’ai fait n’était pas correct et je dois en payer le prix. Mais j’ai crié sur l’arbitre, je n’ai eu aucun contact physique avec lui ni commis de violence », précise le technicien portugais.
Pour rappel, l’avis du CNOSF n’a qu’une valeur consultative, mais rien n’oblige la LFP de le suivre, même si c’est souvent le cas en général. Au mieux, l’OL aimerait voir la sanction réduite à la fin de la saison.