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Polémique : pourquoi Florian Thauvin et pas Corentin Tolisso en Equipe de France

La décision de Didier Deschamps de rappeler Florian Thauvin (32 ans), mais d’ignorer Corentin Tolisso (31 ans), fait polémique. Il y a pourtant une explication très cohérente.

C’est une nouvelle polémique qui secoue la sélection de Didier Deschamps pour affronter l’Azerbaïdjan (vendredi 10, au Parc des Princes) et l’Islande (lundi 13, à Rejkavic). Alors que le sélectionneur a appelé Florian Thauvin pour palier au forfait de Bradley Barcola, les critiques n’ont pas manqué de s’abattre sur sur dos. Sur les réseaux sociaux notamment, les supporters de l’OL en tête, dénoncent « l’incohérence de ses choix ». Pour justifier l’absence de Corentin Tolisso dans les 23, le patron des Bleus avancent la thèse de l’âge, expliquant qu’il préfère « donner du temps de jeu à des jeunes joueurs ». Problème : le milieu de terrain lyonnais a 31 ans, quand l’attaquant lensois en a 32… 

6 absents en attaque

Ce que les observateurs oublient d’expliquer (où font exprès de ne pas le faire), c’est que les deux cas sont complètement différents. La présence de Florian Thauvin dans les 23 s’explique par les absences de six attaquants : Dembélé, Doué, Kolo Muani, Cherki, Thuram et Barcola. Jean-Philippe Mateta et Hugo Ekitiké, ainsi que Cristopher Nkunku, doivent doivent leur présence à ces nombreuses absences. 

Aucun des attaquants appelés en Espoirs (Edjouma, Kroupi, Méïté, Odobert et Tell) n’est prêt pour rejoindre les A. Et les Espoirs jouent leur qualification pour le prochain Euro de la catégorie. Ce n’était pas le bon moment pour les affaiblir encore. 

Au milieu de terrain, la donne est complètement différente. Que l’on partage ou non les choix du sélectionneur (là n’est pas le débat), sa sélection est cohérente avec son discours. Comme notamment celle de rappeler Eduardo Camavinga, tout juste de retour de blessure (l’ancien Rennais aura quand même participé à deux matchs depuis son retour). Comme Ngolo Kanté, Corentin Tolisso ne reviendra chez les Bleus que si l’hécatombe touche aussi le milieu de terrain.   



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