Après deux défaites de suite à domicile, Saint-Etienne est tombé en plein doute. Au point que la pression s’est abattue sur les épaules Eirik Horneland…
Le parcours de Saint-Etienne est la preuve (une de plus) qu’en football, tout va très vite. Parfois tellement vite qu’on ne contrôle plus rien. Malgré leur relégation en fin de saison dernière, les Verts ont réalisé un mercato estival qui fait pâlir de jalousie la moitié des clubs de Ligue 1. Cet été, Saint-Etienne a en effet dépensé 25 millions en transferts pour se renforcer. C’est quatre fois plus que le montant total dépensé par les 17 autres clubs de Ligue 2 et plus que la moitié des clubs de l’étage du dessus.
Après le court enthousiasme du début de saison, après la claque infligée à Rodez à Geoffroy-Guihard (4-0), suivie de la victoire à Boulogne (1-0), le soufflée est vite retombée. Les Verts n’ont pris que 7 points sur 15 possibles à domicile, malgré 33 000 fans qui les poussent comme nulle part ailleurs.
Pau à domicile (12ème journée), le match à gagner
Une incapacité à prendre des points à la maison, alors que le chaudron est sensé être un atout de poids, commence à crisper tout le monde. Chacun ressort ses dossiers et certains font mal. Comme celui qui concerne les temps de jeu d’Irvin Cardona (seulement 4 titularisations) et de Joshua Duffus (168 minutes). Plus grave : Saint-Etienne ne possède que la 8ème défense de Ligue 2. Même si son équipe a la meilleure attaque, Eirik Horneland est accusé par ses détracteurs de ne pas trouver le bon équilibre.
À lireTransferts : Amadou Haïdara (Leipzig) attendu à LensDans l’entourage proche du club, on commence à avoir des doutes sur la capacité du Norvégien à ramener les Verts en Ligue 1. Si le déplacement à Annecy, samedi prochain (20h) devrait permettre à l’équipe de reprendre confiance, c’est surtout la réception de Pau (passé devant les Verts ce week-end), trois jours plus tard, que les supporters ont souligné d’un trait rouge. Le successeur de Dall’Oglio n’a déjà plus le droit à l’erreur.
