Face au Pays de Galles, l’ouvreur français a écopé d’un carton rouge pour plaquage haut. Trois semaines plus tard, l’Irlandais prend un rouge pour une faute similaire, lui a pu purger sa suspension avec son club à l’inverse de Romain Ntamack.
Les deux joueurs ont écopé de la même sanction, 3 semaines de suspension ferme, mais un protocole mis en place par World Rugby permet aux joueurs de suivre une formation pour apprendre à plaquer, ce qui réduit leur suspension d’une semaine. Gary Ringrose et Romain Ntamack ont suivi cette formation et ont vu leur suspension réduite à deux semaines. Avec une semaine de pause entre les matchs du 6 Nations, beaucoup de joueurs sont mis à la disposition des clubs, l’ouvreur français et le centre irlandais voulaient chacun faire partie de ses joueurs pour réduire encore un peu leur suspension.
Deux poids, deux mesures…
C’est là que ça coince. Affiché dans la liste des joueurs premium, ceux qui ne retournent pas jouer avec leur club, de Fabien Galthié au début du tournoi, la fédération internationale n’a pas validé ce changement d’opinion du sélectionneur français. Interdisant donc le numéro 10 français de jouer avec Toulouse et l’obligeant à purger sa suspension contre l’Italie la semaine d’après. Donc finalement Romain Ntamack a été suspendu trois semaines, au lieu de deux. Au contraire de Gary Ringrose, qui lui à pu être mis à disposition de sa province du Leinster pour purger sa suspension et être disponible pour le dernier match du tournoi des 6 Nations.
À lireSix Nations : le top 10 des plus grands joueurs de l’histoireEspéré contre l’Italie, l’ouvreur français fera finalement son retour en Bleu samedi, pour le choc face à l’Irlande de Gary Ringrose. Suite à cette situation, la Fédération française de rugby a annoncé ce lundi soir saisir « les instances du rugby internationale » car elle « s’interroge sur les disparités » entre les deux décisions. Maintenant, le rugby français attend des explications pour cette différence de jugement.