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Pourquoi l’arbitre ne « vole » pas l’OM en ne sifflant pas la main d’Ederson (Atalanta)

L'action du but de l'Atalanta fait logiquement polémique. Pourtant, si on se fie au règlement, il ne s'agit pas du tout d'un vol. explication.

Les supporters de l’OM ne sont pas prêts de se remettre de l’action de la 90ème minutes. A l’attaque, dans la surface, pour essayer de forcer la différence, après un match sans saveur, qui a déjà failli basculer en faveur des Italiens à plusieurs reprises, le ballon rebondit sur la jambe d’Ederson, puis vient échouer sur son bras. Pendant que les Marseillais réclament un penalty, évident pour tout le monde, les Italiens enchainent avec une contre-attaque éclaire, au terme de laquelle, Samardzic évite Garcia pour décocher, à moins de vingt-cinq mètres, une frappe magistrale du gauche qui se loge dans la lucarne droite de Rulli. 

L’arbitre ne va pas voir la VAR car il a vu la main et applique le règlement à la lettre

Alors que tout le Vélodrome s’attend à voir l’arbitre annuler le but et revenir au penalty, avec l’aide de la VAR, le but est validé et le score est entériné, sans même que M. Sanchez Martinez ne se déplace pour revoir l’action. Une action qui déclenchera la colère noire de tout l’état major marseillais. 

Pourtant, si on se réfère à la stricte loi du jeu, l’arbitre espagnol de la rencontre n’a pas fait d’erreur, et il ne s’agit en rien d’un vol. « Il est considéré qu’un joueur a artificiellement augmenté la surface couverte par son corps lorsque la position de son bras ou de sa main n’est pas une conséquence du mouvement de son corps dans cette situation spécifique ou n’est pas justifiable par un tel mouvement », précise le règlement.

M. Sanchez Martinez a vu la main, autant que vous et nous, ce qui explique qu’il ne va pas revoir les images, mais aussi, qu’il n’est pas appelé par les arbitres de l’assistance vidéo. Il a juste décidé d’interpréter à la lettre le règlement et considère que le joueur de l’Atalanta n’est pas fautif. 

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Là où les Marseillais n’ont pas tort toutefois, c’est en comparant la main d’Ederson à celle de Medina à Madrid lors de la première journée. Si on applique également la loi à la lettre, l’Argentin n’aurait pas dû être sanctionné par un penalty, transformé par Mbappé et offrant la victoire aux Madrilènes…



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