LE COUP DE GUEULE DE STEPHANE DESENCLOS (REDACTEUR EN CHEF)
Alors que le PSG est un peu laborieux en ce début de saison, certains voudraient déjà imposer leur façon de voir à Luis Enrique. Oubliant que la saison dernière, ils se sont ridiculisés.
Visiblement, les leçons du passé ne sont pas retenues par tout le monde… Alors que le PSG, logiquement poussif après une préparation tronquée, entame doucement sa saison de Ligue 1, les mêmes observateurs recommencent à critiquer le onze de Luis Enrique. Avec exactement les même reproches. « Il manque un numéro neuf, je ne comprends pas qu’ils ne se mettent pas sur Osimhen (transféré à Galatasaray pour 75 M€ cet été). Sur ce que j’ai vu là, ils ne peuvent pas gagner la Ligue des champions en fin de saison », n’a pas peur de lâcher Nabil Djellit, journaliste à l’Equipe et consultant régulier dans l’émission l’Equipe du Soir. « Quand on regarde le match, il y a un décalage entre la production et le résultat final. (…) Factuellement, tu ne peux pas dominer autant et terminer avec un score aussi étriqué. »
Concrètement, le PSG a eu 12 jours d’entraînement
En somme, ces propos ne sont qu’un « copier-coller » de ceux employés par tous les détracteurs du club de la capitale à l’automne de la saison dernière, avec le résultat que l’on sait. Pour rappel, le PSG n’a pas remporté la Ligue des Champions sur « un coup de chance », grâce à un « concours de circonstance », mais en s’affichant comme la meilleure équipe d’Europe en 2025. Toujours pour rappel, Osimhen était aussi une des recrues envisagées la saison dernière à la même époque, et déjà, Luis Enrique avait mis son véto, préférant s’appuyer sur le collectif.
À lireTransferts : comment Michele Kang compte faire venir Endrick à l’OLCette saison encore, luis Enrique a décidé que l’effectif mis à sa disposition était suffisant, mais certains observateurs, à l’image de Nabil Djellit estiment, eux, qu’il n’est pas suffisant. Tout ça parce que les attaquants parisiens, qui n’ont concrètement que 12 jours d’entraînement (en enlevant les jours de matchs, les déplacements et les jours de repos), manquent d’efficacité.

 
