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Annoncé titulaire à la place de Joao Neves, suspendu, Warren Zaïre-Emery a l’occasion de remettre la marche avant, alors que sa progression stagne.
Il y a déjà presque deux ans, Warren Zaïre-Emery faisait ses grands débuts en Equipe de France. A moins de 18 ans, le titi parisien était classé parmi les plus grands espoirs du football français. S’il a longtemps maintenu ce cap, le joueur né à Montreuil a depuis connu une petite baisse de régime, ajoutée à une mauvaise blessure, au mauvais moment, qui le laissera un mois sur le flanc entre janvier et février 2025. Au mauvais moment, car cette blessure correspond à la montée en puissance de Fabian Ruiz, devenu indispensable au milieu parisien du PSG, au côté de Joao Neves et Vitinha.
Moins utilisé, mais aussi moins en vue en 2025
Un concours de circonstances qui n’a pas altéré la confiance placée en lui par Luis Enrique (ni même Didier Deschamps) mais qui a fait sensiblement diminuer son temps de jeu, faisant de lui le quatrième milieu dans la hiérarchie de l’entraîneur espagnol (qui l’a aussi utilisé au poste de latéral droit).
Moins utilisé, mais aussi moins en vue, le prodige parisien n’a toutefois jamais déçu son entraîneur, s’affichant le plus souvent comme un remplaçant de luxe. En l’absence de Neves, suspendu pour la Supercoupe d’Europe, mais aussi pour le premier match de Ligue 1 à Nantes, le jeune international a l’occasion de repasser de joueur important à un joueur majeur de l’équipe parisienne.
WZE met fin aux rumeurs de départ
Sous contrat jusqu’en 2029, il a d’ailleurs mis fin à toutes les rumeurs de départ cet été, avec l’intention de se battre pour un statut fort dans la capitale, alors qu’un autre titi, Senny Mayulu, marche sur ses traces. Le choix de Luis Enrique de ne pas recruter de doublure à Achraf Hakimi (faisant de WZE son remplaçant, ou celui de Neves au milieu en cas de repositionnement de ce dernier, en défense) reste une marque forte de la confiance que le club place en lui. Dès ce soir, il a l’occasion de commencer la saison sur un élan positif, confirmant à Luis Enrique, mais aussi Didier Deschamps, qu’on peut compter sur lui.
