Afficher le sommaire Masquer le sommaire
PAYS-DE-GALLES – BELGIQUE (20H45)
Sûr de lui et ravi d’être là, Rudi Garcia semble ignorer le danger avant un Pays-de-Galles – Belgique qui peut couter cher aux Diable Rouges…
Avant de jouer à Cardiff, la Belgique est en grand danger. Rudi Garcia a beau affirmer que son équipe « a son destin entre les mains », notamment parce qu’elle a un match à jouer en plus que la Macédoine du Nord, leader du groupe, un point devant, mais le résultat du match au Pays-de-Galles a été rendu déterminant par l’incapacité des Diables rouges à battre la Macédoine du nord, vendredi dernier (0-0).
Défaite interdite pour la Belgique
Un nul des Belges à Cardiff les mettrait à 3 points de la Macédoine (qui devrait battre le Kazakhstan ce même lundi) et une défaite, à 4 points. En s’inclinant, les Belges passeraient à la 3ème place, à 2 points derrière les Gallois, qui comptent, comme eux, un match de moins.
À lireLa sortie lunaire de Thiago Scuro, le directeur sportif de Monaco à propos de l’arbitrageEn Belgique, les suiveurs de la sélection, privée de Romelu Lukaku pour ses qualification (le buteur belge ne retrouvera pas les terrains avant décembre), commencent à s’interroger sur la gestion du groupe par Rudi Garcia. Face à l’inquiétude qui pointe, le Français se veut confiant. « On a beaucoup de respect pour le pays de Galles, qui est une très bonne équipe. On sait qu’on peut avoir un deuxième résultat utile. Si on ne sait pas gagner, il faudra au moins faire nul. Mais on est déterminés pour prendre les trois points ».
Un discours qui nous fait penser à Gérard Houiller en 1993…
L’ancien entraîneur de Lille, la Roma, l’OM ou l’OL admet toutefois que son équipe ressent la pression. Mais de la bonne pression. « On ressent la pression, parce que, quand on est une grande équipe, et la Belgique en est une, on joue toujours les matches pour les gagner. La première pression, c’est nous qui nous la mettons, parce qu’on a envie de bien faire ».
A en croire Rudi Garcia, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour la Belgique. « c’est notre métier d’aimer jouer ce genre de match dans ce type de stade avec ces fans. C’est fantastique. Nous avons juste besoin d’apprécier l’atmosphère et de montrer le meilleur de la Belgique ». Un discours qui nous fait penser à celui de Gérard Houiller en 1993 avant France – Israël et France – Bulgarie, pour la qualification à la Coupe du Monde (les Bleus devaient prendre un point en deux matchs et ont perdu les deux), qui pourrait lui revenir en pleine figure, si cela ne se passait pas bien pour Courtois et ses coéquipiers…
