3ème avec 7 points d’avance sur Liverpool et 10 sur Chelsea et Manchester United, Aston Villa vient d’aligner une 8ème défaite déduite en Premier League, en s’imposant à Stamford Bridge (2-1). Pourtant, en début de saison, on ne donnait pas cher des chances d’Unaï Emery d’être encore sur le banc en automne. Son équipe avait attendu la 5ème journée pour inscrire son premier but de la saison. C’était lors d’un match nul (1-1) chez le promu, Sunderland, réduit à 10 après 30 minutes de jeu. Après ce nul, Aston Villa pointait à la 18ème place, 12 points derrière Liverpool (leader) et 7 derrière Arsenal (actuel leader).
8 ans après son passage au PSG, marqué à jamais par « la remontada » (même si tout le monde connait le rôle de l’arbitrage dans ce match), l’entraîneur basque est tout juste en train de redorer son image, sur laquelle les médias ont piétiné lors de son séjour dans la capitale.
Une masterclass tactique qui a renversé Chelsea
Hier à Stamford Bridge, celui qui a avait bien failli sortir le PSG en quart de finale de la Ligue des Champions la saison dernière (rappelez-vous du genou de Pacho, de l’arrêt de Donnarumma dans les dernières secondes…) e réussi une masterclass. Menée 0-1 à l’heure de jeu, après s’être quasiment marcher dessus par Chelsea, Emery a tout changé (notamment en modifiant le positionnement de Sancho, Rogers et Tielemans) pour permettre à l’équipe de Birmingham d’inverser la situation.
Après le match, le double buteur, Ollie Watkins, entré en cours de match, était admiratif. « Unai Emery est un génie tactique, il faut le dire. Quand je suis entré, il a fait glisser Jadon Sancho et Morgan Rogers sur les ailes et placé Youri Tielemans en numéro 10. On avait un homme de plus entre les lignes. »
Au soir de la 18ème journée, Aston Villa pointe à 3 points d’Arsenal, avant son déplacement à Londres mardi, que toute l’Angleterre attend. Parmi eux, Pep Guardiola, dont l’équipe pourrait prendre la tête si les Gunners ne gagnent pas. Et en Premier League, on sait que si une équipe peut s’imposer à l’Emirates, c’est bien celle d’Unaï Emery.
