Afficher le sommaire Masquer le sommaire
La Coupe du Monde 2026, qui se tiendra au Canada, aux États-Unis et au Mexique du 11 juin au 19 juillet, sera la première édition avec 48 équipes participantes. Cette expansion du format promet une compétition plus intense et riche en surprises. Mais parmi ces nations, qui a le plus de chances de soulever le trophée convoité ?
La France : grande favorite des bookmakers pour 2026
D’après les cotes actuelles des bookmakers, la France fait figure de grande favorite pour remporter la Coupe du Monde 2026. Les Bleus de Didier Deschamps, sacrés en 2018 et finalistes en 2022 avec une défaite cruelle aux tirs au but, sont placés en tête des pronostics avec une cote de 7.00.
Cette position de favori n’est pas surprenante quand on considère la profondeur du vivier de talents français. Kylian Mbappé, meilleur buteur de la dernière Coupe du Monde avec 8 réalisations, sera probablement encore le fer de lance de cette équipe et le favori pour terminer en tête du classement des buteurs.
Les autres nations considérées comme favorites selon les cotes actuelles sont :
- Le Brésil (cote de 7.00)
- L’Espagne (cote de 7.00)
- L’Angleterre (cote de 8.00)
- L’Argentine, championne en titre (cote de 11.00)
- L’Allemagne (cote de 11.00)
De son côté, Football Manager, autre simulation sportive de référence, a déjà tenté de prédire le vainqueur d’une Coupe du Monde à 48 pays. Selon leurs simulations, c’est la France qui remporterait le trophée en 2026, avec une victoire 2-1 en finale contre l’Argentine, le but décisif étant marqué par Paul Pogba.
L’intelligence artificielle et ses prédictions pour 2026
Les prédictions basées sur l’intelligence artificielle prennent une place de plus en plus importante dans le monde du sport. Loin d’être de simples gadgets, certains modèles se sont révélés étonnamment précis. EA Sports, avec son jeu FIFA, a réussi l’exploit de prédire correctement le vainqueur des quatre dernières Coupes du Monde : l’Espagne en 2010, l’Allemagne en 2014, la France en 2018 et l’Argentine en 2022.
Cette série impressionnante de prédictions correctes pose question : le moteur de jeu de FIFA imite-t-il si parfaitement la réalité que les résultats virtuels peuvent prédire l’avenir du football mondial ? Les statistiques des joueurs et les algorithmes du jeu semblent suffisamment proches de la réalité pour anticiper les performances des équipes sur le terrain. Ces avancées technologiques transforment également l’expérience des amateurs de paris sportifs, qui peuvent désormais placer leurs mises sur des casinos en ligne français, rendant l’expérience plus sécurisée.
À lireInfos, enjeux et pronostics Ligue 1 : le PSG et l’OM sur leur lancée, Lens s’accrocheIl faut rester prudent face à certaines affirmations spectaculaires. Pendant la Coupe du Monde 2022, un compte Twitter prétendant utiliser l’IA avait affirmé avoir prédit correctement les 63 matchs du tournoi, y compris le score exact de 3-3 et la victoire aux tirs au but de l’Argentine en finale. Cette prouesse s’est révélée être une supercherie : le propriétaire du compte avait simplement publié de nombreux tweets avec différents résultats possibles, puis supprimé tous ceux qui s’étaient avérés faux.
Les véritables systèmes de prédiction utilisent généralement :
- Des modèles statistiques avancés basés sur les performances historiques
- L’analyse des données individuelles des joueurs
- Des simulations de matchs répétées des milliers de fois
- La prise en compte de facteurs comme la forme actuelle et les blessures
Pour 2026, plusieurs superordinateurs et systèmes d’IA devraient proposer leurs prédictions à l’approche du tournoi, mais aucun n’a encore la fiabilité suffisante pour garantir avec certitude qui soulèvera le précieux trophée.
Le nouveau format à 48 équipes : impact sur les favoris
La Coupe du Monde 2026 marquera un tournant historique avec son format élargi à 48 équipes, contre 32 lors des éditions précédentes. Cette expansion modifie considérablement la structure de la compétition et pourrait avoir un impact sur les chances des favoris traditionnels.
Le nouveau format comprendra 12 groupes de 4 équipes, contre 8 groupes auparavant. Les deux premiers de chaque groupe ainsi que les 8 meilleurs troisièmes se qualifieront pour les seizièmes de finale, une phase supplémentaire qui n’existait pas dans le format précédent. Au total, 32 équipes accéderont à cette phase à élimination directe.
À lireFinale League des champions 2024 : les 5 moments forts à revivre absolumentCette nouvelle structure pourrait avantager les grandes nations du football pour plusieurs raisons :
| Facteur | Impact sur les favoris | Impact sur les outsiders |
| Plus de matchs | Permet aux équipes de se remettre d’un faux pas | Augmente la fatigue pour des effectifs moins profonds |
| Phase de groupe élargie | Plus de chances de se qualifier | Opportunité de créer la surprise |
| 16èmes de finale | Une étape supplémentaire | Une chance de plus d’être éliminé |
Les cotes actuelles semblent déjà intégrer cette nouvelle donne, avec les équipes traditionnellement dominantes comme la France, le Brésil et l’Espagne toujours en tête des pronostics. Cependant, ce format offre également plus d’opportunités aux nations émergentes d’avancer dans la compétition et potentiellement de créer des surprises contre les favoris.
Les nations émergentes qui pourraient créer la surprise
Si les bookmakers placent les grandes nations européennes et sud-américaines en tête de leurs pronostics, plusieurs équipes émergentes pourraient bien venir perturber l’ordre établi en 2026.
Le format élargi à 48 équipes permettra à davantage de nations africaines et asiatiques de participer au tournoi, augmentant ainsi leurs chances de progression. Parmi les équipes à surveiller :
- Le Maroc, demi-finaliste surprise en 2022, a prouvé qu’une nation africaine pouvait atteindre les derniers stades de la compétition. Leur parcours exceptionnel au Qatar pourrait être reproduit voire amélioré en 2026.
- Le Japon continue sa progression sur la scène internationale et s’est déjà qualifié pour le Mondial 2026, devenant ainsi la première nation officiellement qualifiée aux côtés de l’Iran.
- Le Canada, en tant que pays co-hôte aux côtés des États-Unis et du Mexique, pourrait profiter de l’avantage du terrain pour aller plus loin qu’attendu, tout comme la Corée du Sud et le Japon l’avaient fait en 2002.
D’autres nations comme le Sénégal, la Norvège (cote de 60.00) ou la Colombie (cote de 40.00) disposent de talents individuels capables de faire la différence lors des matchs à élimination directe. Ces équipes restent cependant des outsiders face aux favoris traditionnels, mais le nouveau format de la compétition pourrait favoriser les surprises et les parcours inattendus.
