Après une période difficile sous Will Still, Malang Sarr s’est refait une santé avec Pierre Sage. Le défenseur central de 26 ans, formé à Nice où il s’était révélé entre 2016 et 2020, avant de partir à Chelsea, est devenu une pièce maitresse de la défense des Sang et Or, où il revit. Depuis son départ de Nice, on ne l’avait jamais vu à un tel niveau, avec Chelsea, Porto ou Monaco, trois clubs fréquentés sous la forme d’un prêt, avant de signer libre dans le nord, lors de l’été 2024.
Aujourd’hui, si le Racing possède la meilleure défense de Ligue 1, à égalité avec le PSG, il le doit en partie grâce aux grosses performances de l’ancien international niçois. Avec la trouvaille Baidoo et « l’ancien », Gradit, lui aussi réhabilité par Sage, Malang Sarr dresse une barrière quasiment infranchissable.
Pour le garder, Lens va devoir faire un gros effort
Il y a toutefois un « hic » et pas des moindres. Alors qu’il sera en fin de contrat au mois de juin, il n’a toujours pas prolongé. La raison est simple : le RC Lens ne lui pas encore fait une proposition à la hauteur de ses espérances. Payé 122 000 euros par mois, soit presque la moitié que le salaire de Florian Thauvin, il se heurte à la rigueur financière imposée par le président Oughourlian.
Réticent à l’idée d’augmenter ses cadres (Adrien Thomasson et Wesley Saïd sont aussi dans ce cas), le patron du Racing pourrait se résoudre à les perdre en fin de saison. Dans à peine plus d’un mois, Malang Sarr sera en droit de négocier avec les clubs de son choix pour signer un nouveau contrat. Selon nos informations, le défenseur lensois est suivi par plusieurs clubs qui sont prêts à lui accorder un salaire digne de ses attentes. En France, l’OL le suit de près, mais c’est en Angleterre (Everton, Bournemouth et Sunderland notamment) et en Allemagne (Francfort et Leipzig) que pourraient se retrouver les meilleures opportunités.
