Alors que Saint-Etienne s’obstine à considérer que Pierre Ekwah fait toujours partie de son effectif, l’affaire devrait se régler devant la Cour de Justice de l’Union Européenne.
Ce que l’on peut appeler « l’affaire Pierre Ekwah » est en train de prendre une tournure juridique qui pourrait couter cher à Saint-Etienne. Alors que l’entourage du franco-ghanéen soutient que le joueur a décidé de quitter le Forez, s’appuyant sur « l’arrêt Lassana Diarra », pour un nouveau système de transfert qui doit être le résultat d’une négociation collective (octobre 2024).
Dans cet esprit, les avocats du milieu de terrain de 23 ans, considèrent que ce dernier a la possibilité de s’engager avec le club de son choix depuis le début du mois de septembre. Des négociations avec des clubs italiens, belges et anglais sont évoquées.
L’arrêt Diarra a changé la donne pour les joueurs
Face à cette situation, Saint-Etienne reste campé sur sa position : « Pierre Ekwah est lié contractuellement au club jusqu’en 2029. Conformément au droit du travail et aux règlements sportifs applicables, l’ASSE n’a pas vocation à commenter plus avant un dossier individuel. Le club poursuit ses échanges avec le joueur et ses représentants dans un esprit de responsabilité et de respect des règles », expliquent les Verts.
À lireAlain Roche s’en prend à Roberto De Zerbi : « Il est en France, il pourrait faire l’effort »En octobre 2024, Lassana Diarra, qui expliquait que le règlement a injustement interrompu sa carrière et a eu un impact négatif sur celle-ci a eu gain de cause au près de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), estimant que des éléments essentiels des règles de transfert de la FIFA enfreignaient le droit de l’Union européenne.
Depuis « l’arrêt Diarra », dans le cas où un joueur met fin à son contrat sans motif valable, l’indemnité à verser au club est limitée à la valeur résiduelle du contrat, avec une réduction ou une augmentation possible sur la base de la législation nationale. Pierre Ekwah, qui touchait environ 290 000 euros par an à Saint-Etienne devra donc verser un peu plus d’un million d’euros au club en cas de rupture de contrat.
