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Saint-Raphaël : quand Quinten Colman colmate

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Depuis la venue du demi-centre belge Quinten Colman (28 ans), l’équipe varoise se montre beaucoup plus hermétique en défense. 

Quand on parle sports au Plat Pays, le handball est loin d’arriver tout en haut des priorités… Pourtant, elle en a été une pour Quinten Colman. Dès l’âge de 9 ans, ce dernier découvre le handball dans son club local de Waesmunster (qui est aussi sa ville de naissance).

« En Belgique, on est plus passionné par le football et le cyclisme que par le handball. Durant ma scolarité, j’ai eu un professeur d’éducation physique à fond dans le handball. Il dirigeait un petit club dans le même village que moi. Cela m’a immédiatement plu. J’ai bien essayé d’autres sports, mais c’est le handball qui m’attirait le plus ».

Quiten Colman passionné de hand par son prof d’EPS

Quinten Colman va défendre avec brio les couleurs de son club local dans les différentes catégories de jeunes. Après avoir fait ses preuves en BeNe League (compétition réunissant les clubs de Belgique et des Pays-Bas), le solide flamand (1m90 pour 94 kg) a l’opportunité de jouer sur le sol français. Direction Dijon pour deux saisons (entre 2021 et 2023) avant de rejoindre Tremblay en 2023/2024. En juin dernier, l’international belge s’est engagé avec Saint-Raphaël pour deux saisons.

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« A la fin de ma deuxième saison à Dijon, il y a eu le Final Four en ProLigue. C’est ensuite quand j’ai effectué ma préparation avec le Tremblay que j’ai été contacté par Saint-Raphaël. Ils m’ont proposé leur projet. Cela m’a séduit ». La saison dernière, le SRVHB a encaissé une avalanche de buts. Ce n’est plus le cas cette saison. A mi-championnat, seuls Nantes, Paris, Montpellier, Dunkerque, Cesson-Rennes et Toulouse (mais avec un match en moins) avaient encaissé moins de buts que Saint-Raphaël. Et Colman n’y est pas étranger…

« Je cherchais à avoir un rôle important dans une équipe. Une des quêtes du club était clairement de stabiliser la défense. Ils ont envisagé cela avec moi. Jusqu’à présent, on peut se montrer satisfaits du travail accompli. On n’est qu’à la mi-saison, mais les joueurs présents depuis longtemps au club peuvent sentir que la défense s’est bien stabilisée. On prend beaucoup moins de buts que les années précédentes ».

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« On prend beaucoup moins de buts que les années précédentes » 

Colman s’est très vite mis à niveau de la StarLigue après trois saisons de ProLigue (deux à Dijon et une à Tremblay). « Il y avait ce besoin de quelqu’un qui prend cette place en défense. Je me sentais capable de pouvoir tenir ce rôle. J’ai avancé étape après étape. De Dijon au Tremblay, j’ai évolué en ProLigue. Cela m’a fait un peu attendre pour atteindre mon objectif de jouer en StarLigue, mais cela m’a permis aussi d’évoluer. »

« A Tremblay, le fonctionnement était beaucoup plus professionnel qu’à Dijon. C’était une structure de première division évoluant en ProLigue. Cette expérience m’a préparé pour la suite et le niveau supérieur. »

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« Quand je suis arrivé à Saint-Raphaël, l’équipe et le staff m’ont accordé beaucoup de confiance. Ils ont adapté leurs principes de jeu en fonction de chacune de nos qualités. Et des miennes, défensives. Je me suis intégré rapidement ». La troupe de Benjamin Braux était 5ème à l’issue de la phase aller. Elle ne peut plus avancer masquée.

Objectif top 6

« L’objectif, c’est la 4ème ou la 5ème place. J’espère que cela se disputera entre Toulouse et nous. Il faut surtout veiller à garder cette petite avance que l’on a sur la 6ème place (+4 points, Ndlr). A nous d’effectuer une deuxième partie de saison aussi bonne voire encore meilleure. »

« Cela part de la défense avec les gardiens, des montées de balle avec des attaques placées. Cela se jouera à la fin sur beaucoup de justesse et sur l’interdiction de perdre des points bêtement en route. Si tu veux jouer une place qualificative en Coupe d’Europe, tu n’as pas le droit de perdre des points contre des formations qui luttent pour leur maintien. Le top 3 étant quasiment inatteignable ».

Lors de la saison précédente, la défense de Saint-Raphaël a été perforée à 1018 reprises. Une seule équipe a fait pire, Dijon (1038 buts encaissés). Ce n’est plus désormais la même histoire avec Quinten Colman…

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