Quand on a l’habitude de dire sa façon de penser, sans hésiter à mettre en avant ses propres valeurs, il faut assumer. Et ça, Fredéric Antonetti sait le faire aussi bien qu’il nous a montré être capable de transcender ses équipes, comme il a pu le faire (entre autres), avec Bastia au début des années 90.
Celui qui a toujours défendu Benoît Tavenot, l’entraîneur du Sporting qu’il avait lui même choisi, a décidé de donner sa démission, « à effet immédiat », de son poste de coordinateur sportif, après que ce dernier ait été écarté par la direction du club, à la suite de la défaite à Nancy mardi.
« J’assume ma part d’échec »
Juste avant, le natif de Venzolasca, en haute corse, a refusé la place d’entraîneur du club, par sens « de l’honneur et de la loyauté », envers un homme qu’il a lui même nommé, mais aussi parce qu’il « assume sa part de responsabilité dans l’échec ».
Dans sa communication officielle, l’ancien entraîneur de Bastia, Nice, Saint-Etienne ou encore Rennes a également évoqué un incident survenu au centre d’entraînement. « une confrontation tendue avec une frange radicale d’individus »
Pour terminer, le technicien corse a expliqué ne pas avoir « mesuré la difficulté du poste », qu’il estime « trop différent de celui que (j’ai) connu dans ma carrière et trop éloigné du terrain. »
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