Elle a été l’une des têtes d’affiche du judo français à Paris, en remportant la première des 10 médailles de la délégation française aux Jeux Olympiques. Sans titre au niveau mondial, la judokate de 26 ans devrait en faire son objectif principal en ce début d’année.
Issue d’une famille où le judo est une tradition – son oncle Kader, ceinture noire 5e dan, a été son premier professeur lorsqu’il a repris le club de judo d’Aramon en 2003 –, Shirine foule les tatamis dès ses 4 ans, suivant les pas de ses trois frères et trois cousins. Très tôt, elle montre un certain talent qui l’amène à intégrer le Pôle Espoir de Montpellier à 14 ans. Elle poursuit sa formation au Pôle France de Marseille avant de monter à la capitale en 2016 pour rejoindre l’INSEP, marquant un tournant dans sa carrière.
Sa carrière prend rapidement son envol. En 2018, à seulement 19 ans, elle remporte ses premiers championnats de France seniors. Trois ans plus tard, elle s’impose au Grand Chelem de Tel Aviv face à la double championne du monde, Daria Bilodid, confirmant ainsi son statut de prétendante aux titres mondiaux.
Shirine Boukli incarne la réussite
En mai 2023, elle devient vice-championne du monde à Doha avant de glaner la médaille de bronze aux JO de Paris.
Malgré sa petite taille (1,56 m), Shirine Boukli excelle dans sa catégorie des -48 kg. Elle explique : « En judo, quand t’es petite, t’es obligée d’être dynamique, et ça tombe bien, je suis une pile. » Cette énergie et cette détermination sont des atouts majeurs dans sa quête de succès. La native d’Aramon a déjà réalisé son rêve olympique en remportant la médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Paris 2024, devenant ainsi la première médaillée française de ces Jeux. Elle devient également championne olympique grâce à la médaille d’or par équipes. Étudiante à l’EM Lyon et second-maître à la Marine nationale, Shirine Boukli incarne la réussite tant sur les tatamis que dans sa vie personnelle.
