Après une première période presque parfaite, tout a basculé dans les arrêts de jeu. Déjà averti, Emerson tente d’obtenir un penalty, qu’il obtient dans un premier temps, avant que la VAR ne décide de l’annuler, et l’arbitre de donner un second jaune pour simulation…
De retour des vestiaires pour 45 minutes à 10 contre 11, Roberto De Zerbi avait des choix à faire et il s’est trompé. Si le remplacement de Vermeeren par O’Riley peut se comprendre, en revanche celui de Greenwood par Murillo a précipité la chute des Marseillais. Certes, De Zerbi expliquera son choix par la volonté de rééquilibrer son équipe défensivement, mais, en laissant Aubameyang et Paixao sur le terrain, il a privé son équipe d’un joueur capable de garder le ballon plus haut. Surtout sur Murillo, plutôt bon depuis le début de saison, a raté sa rentrée, en étant même très fébrile défensivement.
L’incompréhension Greenwood, Vaz entré en jeu trop tard…
Avec cette nouvelle composition, l’OM a définitivement abandonné le ballon à son adversaire. De son côté, Aubameyang n’avait plus les jambes pour partir de loin et créer le danger dans le camp adverse. Si l’absence de Gouiri a pesé lourd, privant De Zerbi d’une solution, l’entrée de Rubio Vaz aurait pu (dû ?) Intervenir plus tôt. Le prodige de l’OM est apparu sur la pelouse qu’à la 82ème, alors que l’on peut penser qu’il aurait été plus utile de l’utiliser au moins 20 minutes.
Après la rencontre, l’entraîneur italien surtout pensé à critiquer l’arbitrage plutôt que s’interroger sur son coaching. Mais le constat est qu’il n’a pas réussi à trouver la solution après la mi-temps pour garder son équipe dans le match.
