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Le Slovène avait dit qu’il annoncerait si il participe à Paris-Roubaix dès cette saison juste après Milan San-Remo, certains se disaient qu’il participerait à l’enfer du Nord uniquement en cas de victoire en Italie, dans le but de gagner les cinq monuments en une seule année. Apparemment, ils avaient faux !
C’est désormais officiel, après sa reconnaissance de la trouée d’Arenberg, le plus mythique des secteurs pavés de Paris-Roubaix, il y a quelques semaines, la prochaine fois que Tadej Pogacar passera à Wallers ce sera pour essayer de gagner son premier enfer du Nord. C’est son équipe qui l’a annoncé dans un communiqué ce mercredi matin, précisant que le Slovène ne participera finalement pas ni à l’E3 Saxo Classic, ni à Gand-Wevelgem, pour se concentrer sur la préparation du Tour des Flandres et donc de Paris-Roubaix.
C’est donc une première occasion manquée pour les fans de cyclisme car les trois fantastiques des classiques, Wout van Aert, Mathieu van der Poel et Tadej Pogacar devaient s’aligner pour la première de la saison sur la même course, l’E3 Saxo Classic.
Objectif : un quatrième monument
Le leader de l’équipe UAE a tout tenté pour décrocher Mathieu van der Poel. Parvenant quelques fois à prendre deux ou trois vélos d’avance, mais jamais Tadej Pogacar n’a réussi à décrocher le petit-fils de Raymond Poulidor que ça soit dans la Cipressa ou le Poggio. Et au sprint c’est Mathieu van der Poel qui s’impose, décrochant ainsi son deuxième Milan San-Remo.
À lireTop 5 des kits d’électrification vélo en 2025 : Comparatif indépendant (Syklo, Bafang, OZO, Cycloboost)Avec sept monuments et un titre de champion du monde, les deux monstres du cyclisme sont désormais dans une parfaite égalité sur les course d’un jour, loin devant le Belge de Visma, Wout van Aert, et son seul Milan San-Remo décroché en 2020. Tadej Pogacar essayera donc de réaliser l’exploit de décrocher un deuxième Tour des Flandres le 6 avril prochain avant de s’attaquer à l’enfer du Nord avec l’objectif de décrocher un quatrième monument différent, un huit ou neuvième en tout.
Une très bonne nouvelle pour Thierry Gouvenou
« Paris-Roubaix est un défi à la hauteur de son talent. Ce n’est pas gagné d’avance car il va rencontrer un parcours qui n’est pas fait pour lui, et je pense que c’est justement ça qui le motive, marquer l’histoire du cyclisme. Ça fait bien longtemps qu’on n’a pas eu un vainqueur du Tour en capacité de jouer la gagne sur Roubaix. C’est un grand moment pour le cyclisme. Si un jour il vient à gagner cette épreuve-là, ça sera dans la difficulté. Cette course va le rendre encore plus grand » s’est réjouit Thierry Gouvenou, le directeur de Paris-Roubaix, à l’annonce de la participation du Slovène.