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Un pas en avant, deux pas en arrière… le Stade Brestois condamné à jouer le maintien

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Un an après sa saison historique, le Stade Brestois est en grande difficulté. Les Bretons ont du mal à se remettre des départs de joueurs majeurs et se retrouvent étonnamment dans une situation financière délicate, malgré la Ligue des Champions la saison dernière.

Après sa troisième place historique en 2024, on craignait de voir le Stade Brestois s’effondrer la saison suivant, faute de pouvoir assumer le rythme effrayant championnat – Coupe d’Europe. Surtout après un été que l’on annonçait dévastateur, avec la fuite des meilleurs joueurs.

Une saison 2024/2025 surprenante

Finalement, il n’en a rien été. Pour commencer, tout le monde est resté. L’attrait de la Ligue des Champions a même permis aux Bretons de se renforcer, avec les arrivées de Ludovic Ajorque, Mama Baldé ou Julien Lecardinal, alors que Mahdi Camara, Pierre Lees-Melou pou encore Marco Bizot, déjà convoités, sont restés. 

Non seulement les Bretons ont fait très bonne figure en Ligue des Champions, mais ils n’ont jamais été inquiétés par la relégation en Ligue 2, en restant longtemps en lice pour une place européenne, avant de terminer 9èmes. Pendant ce temps, près de 60 millions d’euros (billetterie comprise) entraient dans les caisses et laissaient penser que le club avait franchi un palier. 

Eric Roy tire la sonnette d’alarme

Mais très vite, Eric Roy, qui s’était un temps interrogé sur un départ, tirait la sonnette d’alarme. Après la défaite à Toulouse lors de la 2ème journée, l’entraîneur brestois s’étonnait publiquement que le budget de son équipe (35 millions d’euros) était inférieur à celui du FC Metz (40 millions), promu en Ligue 1 ! 

Une santé financière surprenante, qui aura des effets sur le mercato. Cette fois, impossible de retenir Lees-Melou, Camara et Bizot, trois des meilleurs joueurs de l’effectif. Des joueurs difficile, voir impossible à remplacer, même si Radoslaw Majecki (prêté par Monaco), Junior Dina Ebimbe (prêté par Francfort), Joris Chotard (acheté 1,4 millions à Montpellier) et Lucas Tousart (Union Berlin), sont venus pour tenter de combler le manque. 

Une balance des transferts trop largement positive…

Au finale, la balance des transferts est restée très largement positive (+ 22,2 millions). La preuve criante que la Ligue des Champions n’a pas nettoyé les finances du club. Mais surtout, la crainte de voir le club breton, revenu en Ligue 1 en 2109 retomber en Ligue 2 pointe de nouveau son nez.  Si au moins 4 équipes semblent encore plus en danger que les Bretons (Metz, Lorient, Angers et Le Havre), les Brestois n’ont déjà plus le droit à des jokers, avec un seul petit point pris en quatre matchs (3-3 un peu chanceux, à domicile contre Lille). 

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Déjà au pied du mur, Chardonnet et ses coéquipiers on la chance de recevoir une deuxième fois de suite (Nice), avant de se déplacer à Angers (6ème journée), puis d’accueillir Nantes, juste avant la trêve internationale (le 4 octobre). Il faudra prendre au moins 6 points pour ne pas se retrouver dans une situation de plus en plus difficile à assumer.



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