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14ème à seulement 4 points du barragiste, après sa défaite contre Toulouse à Jean Bouin (0-3), le Paris FC pourrait voir sa situation encore empirer selon les résultats du jour. Mais pas la peine d’enfoncer encore un peu plus les promus, qui dressent un bilan terrible de leur première partie de saison. En concédant leur quatrième défaite en huit matchs à la maison, les hommes de Stéphane Gili plongent encore un peu plus. Et l’avenir n’est pas franchement rose, quand on sait que lors de la 17ème et dernière journée des matchs allers, Maxime Lopez et ses coéquipiers traverseront juste la rue pour aller au Parc des Princes.
Près de 60 millions dépensés n’importe comment
Une situation d’échec pour le 4ème budget de Ligue 1 (derrière le PSG, l’OM et Monaco), avec 130 millions d’euros. Avec 57,3 millions d’euros dépensés cet été (dont 17 M€ pour Otavio, catastrophique depuis le début de saison), le deuxième club de la capitale est aussi le 5ème club de Ligue 1 qui a le plus investi, derrière Strasbourg, le PSG, Marseille et Rennes. 57,3 millions, c’est 5 fois plus que Toulouse, mais aussi 57,3 millions de plus qu’Angers, interdit de recruter. Le 7ème et le 9ème au classement.
Le pire, c’est que les joueurs achetés très cher, à l’image de Nhoa Sangui, payé 9,5 M€ malgré ses 19 ans et 26 matchs de Ligue 1, William Geubbels, acheté 9 M€ au FC Saint-Gall (2 buts en 14 apparitions en Ligue 1 où il n’a été titulaire qu’à 7 reprises) ou encore Moses Simons (acheté 7 M€ à Nantes) sont loin de donner satisfaction. Sans parler bien entendu des 17 M€ dépensés pour le Brésilien Otavio., même pas titulaire à Porto et dont la valeur marchande était de… 10 M€. Quand on sait que le groupe Red Bull est impliqué, avec soit disant Jurgen Klopp en super conseiller, on a de quoi crier à la fraude. A ce jour, même l’apport de Pierre Lees-Melou (payé 5 M€) reste à confirmer.
Stéphane Gilli écarté ?
Incapable de promouvoir des jeunes formés au club, le Paris FC est au pied du mur. La trêve hivernale doit impérativement servir à mettre en application une politique offensive. D’ailleurs, Antoine Arnault, le nouvel homme fort du club depuis le rachat par sa famille, n’a pas caché que son club sera actif sur le marché des transferts. Un joueur par ligne devrait arriver, en espérant que le fils du propriétaire de l’empire LVMH soit mieux encadré de cet été.
À lireC’est officiel : Will Still a bien envoyé balader la famille Kita !Selon nos informations, la question de l’entraîneur se pose également en interne, notamment avec les partenaires de Red Bull. Si Antoine Arnault a assuré dernièrement que la question d’une mise à l’écart de Stéphane Gilli ne se posait pas, l’information n’est déjà plus valable. Et si le Paris FC ne faisait pas l’exploit au Parc des Princes, dimanche 4 janvier, la question se posera forcément, plus sérieusement.
Une équipe sans leaders
Après la défaite contre Toulouse, l’entraîneur parisien, fils de Gérard, le Marseillais, dénonçait l’absence de personnalité dans son équipe. L’occasion forcément de s’interroger sur ceux qui devraient être les leaders. A commencer par Maxime Lopez, pas un mauvais joueur, mais sans doute un peu surcôté et emmitouflé dans une zone de confort au sein du club. Pierre Lees-Melou, absent contre Toulouse, peut prendre ce rôle. Adama Camara aussi, un des seuls qui joue à son niveau, peut aider. Vincent Marchetti également, mais son entente avec Stéphane Gilli est loin d’être parfaite. Ou encore Hamari Traoré, même s’il n’est pas irréprochable depuis le début de saison.
Le Paris FC donne cette impression d’une équipe timide, qui n’a pas encore réellement franchi le pallier entre la deuxième et la première division. La direction veut agir vite et lui faire la courte-échelle, au risque de s’exposer à une terrible désillusion.
