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Young Star Game : Le match des étoiles filantes…

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Imaginé et organisé pour promouvoir la formation française au yeux du monde, le Young Star Game pourrait pousser les jeunes vers la sortie encore plus que prévu. Devant de nombreux recruteurs venus du monde entier, les espoirs du basket français ont montré de très belles choses hier au Palais des Sports Marcel Cerdan de Levallois-Perret.

« Le deuxième ou le troisième réservoir de talents. » Voilà comment Philippe Ausseur décrit la Betclic Elite et plus globalement le basket français. Selon le président de la Ligue Nationale de Basket, les raisons d’organisations du Young Star Game sont les suivantes. « On a pensé qu’il ne faut surtout pas qu’on les cache. On considère que vivons caché, vivons heureux, ne marche pas. Au contraire, on a une telle richesse, qu’il faut montrer toute notre considération envers nos jeunes, et faire en sorte qu’ils se développent le plus vite possible. Pour qu’au final, ces jeunes restent le plus longtemps dans notre ligue, nos clubs, nos compétitions. »

Le Young star Game ne joue-t-il pas contre la volonté des clubs ?

Mais finalement, ce match ne va-t-il pas à l’encontre de la volonté des dirigeants du basket français de garder le plus longtemps possible ses talents ? Car oui, mettre en avant ses jeunes leurs montrent tout l’intérêt qu’on porte en eux, mais une rencontre comme le Young Star game mets de très jeunes joueurs sur le devant de la scène, et très tôt.

Aaron Towo-Nansi (1m75, 15 ans), joue encore, ou déjà, dans le championnat espoir des moins de 21 ans, mais nul doute que la prestation qu’il a réalisé hier soir va le pousser vers la sortie. Du fait de ses qualités de vitesse, d’explosivité et d’agilité sur un terrain, ce « prospect » a forcément tapé dans les yeux de tous les recruteurs présents au bord du terrain à Levallois.

« Les garder et les préparer du mieux possible pour que leur départ ne soit pas un échec »

Pour des joueurs comme Noah Penda, élu MVP grâce à sa ligne de statistique complète (18 points, 6 rebonds et 7 passes), la question se pose moins, il a 20 ans, déjà deux saisons en Pro B et il effectue actuellement sa première saison en Betclic Elite. Si il vient à partir à la fin de la saison, le monde de la balle orange français aura déjà pu profiter de ses talents.

Toute la question est là, car oui leur rêve à tous est d’aller en NBA et personne ne pourra les retenir dans l’hexagone si ils ont le talent pour s’exporter aux Etats-Unis. Mais les jeunes de 15 ans qui n’ont pas encore signé de premier contrat professionnel, la ligue veut « les garder et les préparer du mieux possible pour que leur départ ne soit pas un échec », explique Philippe Ausseur. Mais les exposer aux yeux du monde va faire venir des offres d’un peu partout en Europe et qui peut dire si ils préféreront rester en France ou partir jouer en Turquie ou en Espagne par exemple. 



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