lundi 17 mars 2025

1 an et demi avant la Coupe du Monde, où en est le football aux Etats-Unis ?

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L’attractivité de la MLS a franchi un nouveau cap depuis l’arrivée de stars comme Lionel Messi, mais aussi d’investisseurs puissants comme Apple. A un an et demi du début de la Coupe du monde sur le sol américain (aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique), où en est le pays de l’Oncle Sam ? 

Les Etats-Unis ont su prendre le temps de construire les bases. 20 ans après les débuts de la MLS en 1996, les Etats-Unis seront un des trois pays hôtes de la Coupe du Monde 2026 aux côtés du Mexique et du Canada du 11 juin au 19 juillet 2026.

Dans un pays davantage lié au football américain, au basket, au baseball ou encore au hockey, susciter l’intérêt du public n’a pas été simple. Dans les années 2000 et 2010, les franchises de MLS se sont mises à recruter de nombreuses stars, souvent en fin de carrière, afin de développer la Ligue.

David Beckham, Thierry Henry, Zlatan Ibrahimovic, Steven Gerrard ont tous fait le choix de quitter l’Europe pour tenter l’aventure en MLS avant que Luis Suarez ou Lionel Messi ne viennent compléter cette liste aujourd’hui. David Beckham a été l’une des premières stars à rallier les Etats-Unis et son lien avec la MLS a perduré bien après l’arrêt de sa carrière de joueur avec la création de sa franchise en 2018 : l’Inter Miami CF qui a attiré Messi il y a tout juste un an et demi.

Toujours créative quand il s’agit du business, la MLS a aussi pu compter sur un soutien financier de poids : Apple. Jusqu’en 2032 au moins la marque, via son application Apple TV, diffusera tous les matchs de la MLS contre un chèque d’au moins 250 millions de dollars par saison.

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« Tous les clubs ont investi »

Les règles fixées par la MLS permettent aux clubs de compter sur leur formation et pas seulement sur des joueurs en fin de carrière au salaire élevé. Les franchises ont le droit à trois joueurs dont les salaires ne sont pas comptabilisés dans la masse salariale.

Pour le reste, la limite est fixée à près de 5,5 millions de dollars pour chaque équipe de MLS.

Wilfried Nancy, entraîneur de la franchise américaine de Columbus Crew, où évolue aussi le Français Steven Moreira élu défenseur de l’année en 2024 en MLS, expliquait lors d’un podcast pour Alternative Football les changements qu’il avait pu observer depuis 2011, année où il a démarré sa carrière d’entraîneur chez les jeunes de l’Impact de Montréal.

« Aujourd’hui, il y a plein de joueurs américains et canadiens qui évoluent dans les meilleurs clubs du monde. Je m’éclate dans ce championnat. Tactiquement, il y a de bonnes choses. A Columbus, on n’a rien à envier au niveau des installations et du stade aux clubs français. Au niveau du centre d’entraînement, on a quatre terrains, il n’y a rien à dire. »

Le Soccer regroupe de 30 à 60 000 personnes

Avec la Coupe du Monde 2026 en ligne de mire, les clubs de MLS ont tous accéléré le pas pour grandir comme l’affirme celui qui a obtenu la nationalité canadienne en 2016. « Tous les clubs ont investi. Il y a des clubs comme Atlanta ou comme nous qui ont mis des millions. Le centre de formation a coûté environ 20 millions de dollars. Ils ont mis les ressources nécessaires pour faire grandir la Ligue. »

« On fait partie des cinq meilleurs pays en termes d’affluences. On a des stades qui remplissent des 30 000, 40 000, 50 000 voire 60 000 places. Chaque équipe développe son style de jeu. Il y a eu un travail de fond. En 2005, quand je venais voir ma mère à New-York, je ne voyais que des terrains de baseball, au fil des années les terrains de foot sont arrivés. »

Rendez-vous dans un an et demi pour voir si les investissements consentis par les clubs et la Ligue auront permis de faire passer un cap supplémentaire à la sélection américaine.

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