Près de deux ans et demi après sa dernière titularisation en Bleu, Ousmane Dembélé a connu la dixième de sa carrière contre le Kazakhstan, avec un but à la clé. Presque une résurrection.
La dernière fois qu’Ousmane Dembélé a débuté un match de l’Equipe de France, c’était il y a 28 mois et 17 jours. Une éternité. Ce jour-là l’équipe de France avait concédé un match nul (2-2) en amical contre l’Islande.
Entre le 16 novembre de la même année et le 24 mars dernier, le joueur formé au Stade Rennais n’avait même pas eu l’occasion de s’asseoir sur le banc. Blessé (402 jours d’indisponibilité entre le 15 janvier 2018 et le 28 décembre 2020) ou en méforme (ce qui peut se comprendre), l’ailer du Barça, qui avait déjà perdu sa place de titulaire en Russie (il a débuté le premier match face à l’Australie puis le dernier contre le Danemark après lequel il s’est contenté de deux minutes en fin de match contre l’Uruguay en quart de finale) n’avait plus jamais été rappelé par Deschamps.
Alors qu’il a fêté sa dixième titularisation en Bleu cette après-midi au Kazakhstan (en 23 sélections), le natif de Vernon revit. Il s’agit presque d’une véritable résurrection tant le Barcelonais semblait loin des Bleus et de l’Euro il y a encore six mois.
Seulement la 10ème titularisation en 23 sélections
Revenu à un très bon niveau avec son club (où il enchaine les titularisations) depuis le mois de février, le joueur le plus surcoté de l’histoire (il a été payé 135 millions par le Barça fin août 2017 alors que son prix était estimé à 35 millions d’euros par les sites spécialisés) s’est logiquement rappelé au bon souvenir du sélectionneur.
« S’il n’était pas venu depuis un moment, c’est parce qu’il n’a pas été épargné par les blessures », a souligné Deschamps. « Il arrive à enchaîner aujourd’hui. Il est capable de faire d’énormes différences, de marquer des buts, même s’il pourrait en mettre plus et gagner en efficacité ».
Auteur d’une rentrée assez décevante contre l’Ukraine mercredi (il est rarement passé sur son côté droit), il a montré contre le Kazakhstan qu’il avait repris le fil de sa progression. « C’est un joueur qui a montré ses qualités très tôt, il est encore jeune », a rappelé Deschamps.
Meilleur espoir de Ligue 1 en 2016 puis meilleur espoir de Bundesliga en 2017, celui qui avait été acheté par le Borussia Dortmund 15 millions d’euros après seulement 26 matchs au plus haut niveau avec Rennes, n’a pas encore 24 ans (il les aura au mois de mai) et représente de nouveau une belle solution en attaque, avec Kylian Mbappé (22 ans) et Kingsley Coman (24 ans).
Article mis à jour le 28/03 à 19h30