L’arrière des Wizards, meilleur marqueur de la NBA avec Stephen Curry, est aussi un citoyen engagé. Portrait de Bradley Beal.
Beal a été champion du monde en U17
Bradley Beal n’a pas attendu d’avoir 27 ans pour exprimer toutes ses aptitudes. Lors de l’été 2010, il participe avec les Etats-Unis au championnat du monde en U17. La compétition se déroule à Hambourg. Le natif du Missouri remporte la compétition et est élu MVP de l’épreuve.
Des débuts en NBA tonitruants pour Beal
« Big Panda » (son surnom) a été drafté en 3ème position par les Wizards en 2012 après une belle saison universitaire avec les Gators de Floride. Avec 13,9 points de moyenne, il termine dans le premier cinq des rookies de NBA avec Damian Lillard, Anthony Davies, Harrison Barnes et Dion Waiters.
Beaucoup de franchises l’ont à l’œil
Les résultats en demi-teinte de Washington cette saison ont poussé pas mal d’équipes à se positionner pour essayer de s’attacher les services du loyal Bradley Beal qui tourne pour la 2ème saison à plus de 30 points de moyenne. Malgré une fidélité sans failles à l’équipe qui l’a drafté il y a neuf ans, l’arrière pourrait quitter la capitale américaine. Bradley intéresse le Heat, les Celtics, les Knicks et les Pelicans.
Des statistiques encore plus folles cette saison
En 2019/2020, Bradley Beal a réussi une saison de haute volée (30,5 points et 6,1 passes de moyenne) dans un contexte pourtant pas facile lié à la crise sanitaire. Il est encore passé à la vitesse supérieure cette saison puis que, fin avril, le natif de Saint-Louis tournait à 31,1 points et 4,8 passes.
60 points, mais une défaite…
Le 6 janvier, Bradley Beal est en feu. Il colle 60 points aux Sixers. Son record personnel ! Celui aussi de la franchise. Pas suffisant. Car cétait sans compter sur un Joel Embiid de gala : 38 points, 8 rebonds, 5 passes ! Score final 141 à 136.
Sa polyvalence, sa force
Trois fois All-Star (2018, 2019 et 2021), ce joueur d’1m91 pour 94 kg n’a plus rien à démontrer. Au fil du temps, il s’est débarrassé de cette étiquette de joueur inconstant qui lui collait à la peau. Fiable, il a également beaucoup progressé dans sa capacité de création.
Beal a été confronté au racisme
Beaucoup de joueurs en NBA militent pour mettre fin aux discriminations. Pour changer le système aussi. Le joueur des Wizards est revenu sur un épisode douloureux survenu en 2018 alors qu’il conduisait avec sa femme : « Un policier m’a arrêté et a commencé à me menacer en me disant : « Je peux foutre en l’air ton lundi, t’arrêter et faire de toi un gros titre demain. Je n’avais rien fait. Comme j’étais un athlète noir en train de conduire une belle voiture, voilà ce qu’il a trouvé… ».
Beal a voté pour la première fois de sa vie
Pendant très longtemps, Beal est resté loin des considérations politiques. Mais après la mort de George Floyd, il a compris que voter était essentiel. Ce qu’il a fait lors de la dernre élection présidentielle : « Je déteste la politique, mais j’ai dû m’instruire. J’ai regardé l’histoire de ma famille, de mes grands-parents. J’ai appris les difficultés qu’ils ont traversées pour gagner le droit de vote. Je faisais partie d’une génération qui ne votait pas. Car je pensais que mon vote ne comptait pas. Aujourd’hui, je dis le contraire. Le vote compte. Les athlètes sont des modèles et les gens prennent au sérieux ce que l’on dit ».
Beal est fan de westbrook
Si la paire Harden/Westbrook n’a tenu qu’un an à Houston, les choses se passent bien mieux entre ce dernier et Beal, bien moins soliste que le célèbre « barbu » des Nets. Dernièrement, Beal n’a pas hésité à rendre hommage à l’ancien joueur du Thunder : « Il apporte chaque jour en tant que leader, en tant que père et en tant qu’homme. Il est probablement le meilleur coéquipier que j’ai eu, juste en terme de leadership ».