Alors que l’OM réfléchit à l’idée de faire appel des sanctions de la commission de discipline, après les incidents de l’Olympico, le 22 novembre dernier (un point de pénalité pour l’OL et match à rejouer à huis clos), Jacques Cardoze, est de nouveau monté au créneau pour défendre son club, qu’il estimé lésé.
« Il nous semble que l’équité n’a pas été respectée », insiste le directeur de la communication de l’OM. « Il y a trois cas : Metz-Lyon, Bastia-OL et Nice-OM, à propos desquels le sort du match était engagé. Pardon de dire à Monsieur Deneux (ndlr : président de la commission de discipline), qui prend l’exemple d’OM-PSG que le sort du match OM-PSG n’était pas en jeu devant la commission. Metz-Lyon se rapproche le plus de la situation dont on parle : Lyon n’avait rien à se reprocher et Lopes avait été touché, Lyon s’était déplacé et le joueur avait pu être entendu ».
Metz – OM (2016) avait été rejoué
Pour le dirigeant Marseillais, le cas de l’Olympico ressemble à celui du match Metz-OL (décembre 2016) arrêté après un jet de pétard sur le gardien lyonnais.
« Si on prend des faits similaires ou se rapprochant, on a l’impression que l’équité n’a pas été respectée. Je ne comprends toujours pas pourquoi la voix de l’OM n’est pas entendue ».
Pour Cardoze, la voix de l’OM aurait pu avoir des conséquences sur les sanctions. « On aurait pu faire douter les juges », souligne-t-il, rappelant la volonté de l’OM. « Est-ce qu’on voulait qu’il y ait match gagné pour l’OM ? Absolument. Nice-OM et Lyon-OM, on a un point ferme et le match à rejouer. Ça veut dire qu’à chaque fois qu’on va frapper un joueur, il y aura un point ferme et la possibilité de rejouer le match ? Je pense que ce n’est pas à la hauteur des enjeux » explique-t-il.
On pourrait rappeler à Jacques Cardoze que le fameux match Metz-Lyon avait été donné à rejouer.