Allison Pineau est une adepte des voyages. En 14 ans de carrière professionnelle, elle a joué dans cinq pays. L’expérimentée demi-centre des Bleues nous parle de son arrivée au Monténégro, un pays qu’elle ne retrouvera malheureusement pas à l’Euro en raison d’une blessure, mais qu’elle connait bien.
Un confinement suivi d’un changement de club. Votre année a été chargée. Comment s’est passé ce déménagement entre Paris et Buducnost ?
La période de fin juillet-début août a été un peu difficile, on a eu des cas au club avec mise en quatorzaine. On a ensuite repris l’entraînement, j’ai découvert ma nouvelle ville. Mais c’est devenue une habitude pour moi. Quand vous regardez mon parcours, vous voyez que j’ai pas mal voyagé et joué à l’étranger. Les choses se mettent en place tranquillement. On a continué à travailler physiquement de notre côté pour être en forme après cette quatorzaine. On a repris les entraînements et le corps s’est remis en route.
Avez-vous choisi le Monténégro afin de les espionner avant l’Euro ?
(Rires) Non quand même pas. Le challenge sportif était intéressant, l’opportunité aussi de repartir à l’étranger. J’avais aussi comme ambition personnelle de rejouer l’Europe, une compétition que je n’ai pas disputée depuis trois ans.
« LA LIGUE DES CHAMPIONS, L’EURO, LES JO DE TOKYO… CETTE SAISON EST PLEINE DE CHALLENGES POUR les bleues »
Quel sont les objectifs fixés par la direction pour cette saison ?
L’objectif est de retrouver le Final Four, de renouer avec le passé glorieux du club, de l’ambition sur la scène européenne. La Ligue des Champions, l’Euro, les JO de Tokyo, cette saison est pleine de challenges les Bleues.
Quelle est la place du handball féminin au Monténégro ?
Le hand est le deuxième sport national. C’est un sport ancré dans la tradition ici. Il a rapporté une première médaille olympique avec une finale en 2012, un titre de championne d’Europe la même année aussi.
Après cet entretien, Allison Pineau a malheureusement été gravement blessée et manquera donc l’Euro avec l’Equipe de France.
