À bientôt 28 ans (le 11 mars), l’Allemand Anton Palzer, vainqueur de la Coupe du monde verticale globale de ski-alpinisme en 2018, rejoindra Bora-Hansgrohe en avril après sa dernière saison de ski. Entretien avec le nouveau venu sur le cyclisme.
Pourquoi voulez-vous devenir cycliste professionnel ?
C’était dans un coin de ma tête. C’était un petit rêve qui ne semblait pas réaliste. Je me concentrais surtout sur ma carrière de ski de haute montagne ces dernières années. Signer un contrat chez Bora-hansgrohe a été le fruit d’un processus et une décision mûrement réfléchie cet été. Ainsi que la conséquence de nombreuses discussions avec l’équipe.
Mais pourquoi avoir décidé de passer professionnel à 28 ans ?
Le cyclisme m’a toujours fasciné. Jusqu’à présent, et ces douze dernières années, je faisais de la haute compétition en ski-alpinisme en Coupe du monde. J’ai connu beaucoup de succès dont beaucoup de victoires en ISMF et beaucoup de médailles en Coupe du monde. Je suis prêt à relever un nouveau défi. Personne ne sait encore si cela marchera mais, au moins, j’aurai essayé. On ne pourra pas me reprocher cela.
« Découvrir comment le milieu du cyclisme fonctionne »
Quelle est votre expérience en tant que cycliste ?
L’été, je passe beaucoup d’heures sur mon vélo près de chez moi, en essayant de tester ma forme physique. Mais ce n’est un secret pour personne : je n’ai jamais couru en peloton.
Quelles sont vos ambitions pour 2021 ?
Le plus important va consister à découvrir comment le milieu du cyclisme fonctionne. Je vais chercher à remplir certaines tâches pour l’équipe en faisant de mon mieux. Il est très probable que je connaisse mes premières courses en World Tour sur des courses d’un jour ou sur des épreuves longues d’une semaine plus escarpées. Mais, cette année, on prendra les étapes les unes après les autres du fait que je serai aussi en compétition de montagne jusqu’en mars.
