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Antonio Tiberi (Bahrain Victorious) : « Je suis devenu quelqu’un de plus mature »

Le meilleur jeune du dernier Giro, Antonio Tiberi a des ambitions élevées en 2025 dont celle d’afficher un niveau de performance haut en intensité et de se rapprocher d’un de ses modèles, Vincenzo Nibali. 

Que ressentez-vous après votre prolongation de contrat jusqu’en 2027 ?

Cette prolongation m’apporte beaucoup plus de sécurité. Je vais avoir plus de tranquillité pour travailler encore mieux. Cela va me permettre aussi de mieux faire les choses pour l’équipe en cherchant à atteindre d’autres objectifs futurs. 

En 2023, vous aviez affirmé que vous vouliez démontrer que vous aviez appris de vos erreurs. Qu’en est-il ?

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J’espère avoir montré la vraie personne que je suis. J’espère aussi avoir prouvé que je pouvais accomplir de bonnes choses en y mettant le bon investissement. Je suis devenu quelqu’un de plus mature. 

Justement, qu’avez-vous appris depuis que vous êtes chez Bahrain-Victorious ? 

Enormément de choses ! Surtout sur le plan de la nutrition. Avant d’être ici, je n’avais pas trop considéré cet aspect. J’ai également rejoint des coureurs de grande expérience comme Damiano Caruso, mon coéquipier de chambre. Il m’a enseigné énormément de choses sur les courses et en dehors aussi.

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Il continue à m’apprendre des choses : comme par exemple sur la manière de se déplacer dans le peloton, d’analyser et de réagir en fonction des actions de mes adversaires, de m’économiser et de surprendre. Jour après jour j’apprends. J’ai aussi beaucoup travaillé en salle de gym pour rendre mon corps encore plus performant.

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Antonio Tiberi admire Nibali

Quelles sont vos attentes pour 2025 ? 

J’espère faire encore mieux qu’en 2024. Essayer d’être sur le podium sur les courses les plus importantes sera mon objectif. Ce sera mon but sur le Giro. Ce que j’ai démontré sur le dernier Tour d’Italie (5ème, Ndlr), en étant capable de tenir trois semaines sur ce genre d’épreuve, n’est pas accidentel. J’ai vraiment donné de bonnes réponses sur le plan physique. Cela a renforcé mon moral et ma force pour travailler encore plus dur avant le Giro. 

Vous considérez-vous comme le nouveau Vincenzo Nibali ?

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Nibali a été un des coureurs italiens les plus forts. Le cyclisme a tellement changé depuis, notamment dans la manière de courir et de se préparer. Mais Vincenzo, je l’admire tant. Il est une référence de notre sport. Je le connais personnellement. Il m’a appris beaucoup de choses car je me suis entraîné plus d’une fois avec lui.

Cela m’arrive encore quand je le vois. Quand on me compare à Nibali, cela me fait évidemment grand plaisir. Je ne le perçois pas comme un poids, mais davantage comme une motivation pour essayer d’atteindre les mêmes objectifs que lui. 

Dans quel domaine pouvez-vous encore vous améliorer ?

Surtout sur les changements de rythme. Dans certaines situations, je peux avoir du mal à répondre à travers un effort constant. Je me fatigue davantage quand je dois justement répondre aux changements de rythme de mes adversaires.

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