Un quart des coachs de Ligue 1 a déjà perdu son travail depuis le début de la saison, Jérôme Arpinon et Christophe Pélissier pourraient être les prochains.
Combien d’entraîneurs vont terminer les matchs aller ? Après Vincent Hognon, premier entraîneur à avoir perdu sa place (remplacé par Frédéric Antonetti sur le banc ce Metz), Stéphane Jobard (qui a laissé sa place à David Linarès à Dijon), Patrick Vieira (écarté au profit Adrien Ursea à Nice), Christian Gourcuff (qui a vu Raymond Domenech être choisi pour devenir le nouvel entraîneur des Canaris) et Thomas Tuchel (remplacé par Mauricio Pochettino au PSG) ont été tour à tour écartés par leur direction. Mais il reste encore une journée à jouer demain soir et tout peut encore arriver.
Le sort de Pélissier se jouera contre Dijon dans huit jours
Deux techniciens sont particulièrement menacés : Jérôme Arpinon (Nîmes) et Christophe Pelissier (Lorient). Ce qui n’est pas très surprenant puisque Nîmes et Lorient occupent les deux dernières places du classement avec 12 points chacun et une différence de buts en faveur des Bretons.
Mais au delà du classement (Dijon n’est qu’à un point devant, Nantes quatre points et Strasbourg cinq points), c’est la mauvaise dynamique de leur équipe qui met en grand danger les deux entraîneurs. Nîmes n’a pris qu’un seul point sur ses sept derniers matchs (le nul 2-2 à Saint-Etienne), avec 20 buts encaissés.
Si le bilan de Lorient est moins catastrophique, les Merlus restent sur un seul point pris sur leurs quatre dernières rencontres, avec deux claques à domicile : contre Monaco mercredi (2-5) et face à Rennes lors de la 16ème journée (0-3).
Des solutions trouvées en interne pour contourner la crise économique
Si Christophe Pélissier pourrait résister à une défaite à Bordeaux demain et sera plus sûrement attendu lors de la réception de Dijon dimanche 17 janvier (20ème journée), Jérôme Arpinon dont l’équipe reçoit Lille, est plus que jamais sur un siège éjectable. Même si celui qui a remplacé Bernard Blaquart cet été dément formellement être sur la sellette. « Je ne démissionnerai pas » a expliqué le coach nîmois en conférence de presse. « Que certains pensent que je ne suis pas l’homme de la situation… Moi, je crois au maintien, je sais où je vais. J’ai la confiance de Rani Assaf (le président du club), cela me booste ».
Malheureusement pour lui, le Nîmois ne serait pas le premier (et sans doute pas le dernier) entraîneur à être viré tout en ayant « la confiance » de son président. Rejoint depuis début janvier par Pascal Plancque sur le banc, le coach des Crocos peut sentir la menace. Car si la situation économique du football français (en raison de la Covid-19 et de la crise des droits télé) aurait pu offrir une assurance aux entraîneurs, les clubs ont trouvé la parade en trouvant des solutions en interne. Trois présidents sur les cinq clubs qui ont changé d’entraîneur ont eu recours à une solution interne (Metz, Dijon et Nice)…