BORDEAUX – St-ETIENNE (15H)
Pour les Girondins de Bordeaux, la bataille n’est pas uniquement sportive. Les supporters sont très inquiets.
C’est dans un climat d’angoisse et de peur que les Girondins de Bordeaux se sont préparés à recevoir Saint-Etienne. Relégable au coup d’envoi, le club au scapulaire doit aussi se battre sur le plan administratif, pour la pérennité du club.
De passage devant la DNCG jeudi, Gérard Lopez a présenté un « un projet stratégique nouveau consistant en l’ouverture de son capital à une participation minoritaire ». Le président des Girondins souhaite rattraper le retard pris par le club sur le club pour respecter son plan de finance 2023/2024, présenté en juin dernier devant le gendarme financier. Mais le président des Girondins s’est fait retoquer, obtenant un « sursis à statuer dans l’attente d’éléments complémentaires demandés au club par la DNCG. »
Une « ouverture du capitale » qui a de quoi inquiéter
A priori, rien d’inquiétant. En tout cas, si on écoute le club, qui se montre très confiant. Mais les supporters s’inquiètent. Certes, le président discute avec plusieurs potentiels partenaires minoritaires, pour une ouverture du capital, mais à ce jour, aucun accord n’a été officialisé.
Pour l’instant, il s’agit seulement de définir les possibilités pour les Girondins de se renforcer lors du mercato d’hiver (aujourd’hui, toute arrivée doit être précédée d’un départ), mais à terme, si Bordeaux ne peut pas tenir ses engagements, c’est l’avenir du club qui pourrait être menacé. Or, à ce jour, la situation sportive du club, aux portes du National, n’encourage pas les potentiels actionnaires majoritaires à s’engager à hauteur des attentes de la DNCG.