La mise à l’écart de Patrick Vieira était-elle vraiment la bonne solution ? Et surtout, le champion du monde 1998 était-il le principal responsable des mauvais résultats de l’OGC Nice, dont la pauvreté dans le jeu inquiétait ? Dix jours après, on continue à se poser la question.
Dès l’annonce du board de l’OGC Nice de se séparer de son entraîneur, nous avions été le premiers à dénoncer une telle pratique alors que, selon nous, le mal était ailleurs.
Dans un recrutement très mal maîtrisé notamment, avec l’absence de cadres à des postes clés. Sans Dante (7 défaites depuis sa grave blessure) ni Dolberg (qui a raté les trois derniers matchs), voir Lees-Melou (qui faisait son retour ajourd’hui) ou encore Schneiderlin (qui au passage n’est plus la super recrue bien trouvée…), Nice est une équipe banale et vient encore de le prouver contre Rennes.
Virer Vieira, un choix toujours plus contestable…
En grande difficulté depuis trois mois, les Bretons sont venus se refaire une santé sur la Cote d’Azur, enfonçant une équipe timorée et impuissante, qui ne donnera jamais l’impression de se révolter.
12ème au classement, et peut-être encore pire ce soir après les matchs de l’après-midi, l’OGC Nice continue donc sa chute infernale, malgré la présence d’Adrian Ursea sur le banc. Où plutôt devrait-on dire, l’absence de Patrick Vieira.
Les deux prochains matchs (à Nîmes et contre Lyon à l’Allianz Riviera) pourraient sanctionner encore plus durement les choix controversés du tandem Rivère – Fournier…