vendredi 19 avril 2024

Axel Zingle (Cofidis) : « J’espère participer à un grand Tour cette année »

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A 24 ans, Axel Zingle fait partie des éléments d’avenir pour Cofidis. L’ancien VTTiste s’est reconverti avec bonheur sur la route en 2020 et il faudra compter avec lui dans les années à venir.

Vous êtes jeune et découvrez véritablement le monde professionnel avec Cofidis. Comment se passe cette découverte ?

Je suis satisfait de ma première saison, mes années stagiaires chez Nippo Delko m’ont beaucoup apporté. Chez Cofidis, je suis arrivé en août 2021 dans une équipe importante du peloton qui a un long vécu avec des coureurs expérimentés et j’ai été très bien accueilli. En 2022, j’ai su me montrer, je suis satisfait de ma saison.

« Je regarde beaucoup Bryan Coquard, j’analyse ses courses, j’essaie de m’inspirer de sa science du placement, sa science de la course »

Quels sont les coureurs dont vous vous inspirez ?

Déjà rien que chez Cofidis il y en a quelques-uns qui peuvent me servir de modèle. Guillaume Martin est un modèle de professionnalisme, Bryan Coquard je le regarde beaucoup, j’analyse ses courses, j’essaie de m’inspirer de sa science du placement, sa science de la course.

Que vous apporte votre manager Cédric Vasseur ?

J’étais content quand il m’a contacté car il a été l’un des meilleurs coureurs français, l’un des plus emblématiques. C’était un honneur et important qu’un tel manager me fasse confiance, il a eu une belle carrière, il a été maillot jaune sur le Tour. C’est un véritable passionné, il regarde toutes les courses à la télé, on s’appelle pour débriefer les courses.

Axel Zingle, l’avenir de Cofidis

Parallèlement à votre carrière, vous poursuivez des études.

Oui j’ai fait un diplôme de management à Grenoble sur quatre ans avec des horaires aménagés. C’est de l’énergie supplémentaire, mais j’ai besoin de m’évader un peu du monde du vélo, rencontrer d’autres personnes d’horizons différents. Ça fait un emploi du temps chargé mais, sans les études, je ne serais peut-être pas devenu professionnel, je n’aurais peut-être pas été suffisamment épanoui pour réussir dans le vélo.

Je ne voulais pas me fermer intellectuellement car je n’aimerais pas me reconvertir dans le vélo donc j’aurai besoin de bagages universitaires supplémentaires car j’arrêterai. J’aime bien voir d’autres choses, ne pas avoir une vie centrée uniquement sur le vélo.

Que peut-on vous souhaiter pour cette année 2023 ?

Continuer ma progression. Je vais avoir accès aux classiques du début de saison, les attentes sont importantes et j’espère que je participerai à un grand Tour.

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