Fruit de l’expérience de sa carrière de cycliste pro et de sa chaîne Youtube, « Tour de Tietema », la formation… française, Unibet Tietema Rockets, du Néerlandais de 30 ans entend marquer les esprits dès cette année en Coupe de France, mais pas que (elle participera à son premier Paris-Roubaix). Avant de viser plus haut.
Cycliste, influenceur, team manager… quelle est pour vous l’activité la plus passionnante ?
Cycliste, j’adorais l’adrénaline et la compétition, mais devenir fondateur d’une chaîne YouTube et d’une équipe cycliste professionnelle m’a permis de toucher un public plus large. Construire les Unibet Tietema Rockets combine toutes mes passions : raconter des histoires, se connecter avec les fans et l’amour du cyclisme. Le plus excitant est de voir comment notre approche non conventionnelle inspire les autres, que ce soit à travers le contenu ou les résultats des courses.
Quel genre de cycliste étiez-vous ?
J’adorais les classiques pavées, attiré par l’imprévisibilité, la bataille contre les éléments et le caractère physique de ces épreuves.
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« J’adore les classiques pavées »
Quel bilan tirez-vous de vos années de cycliste professionnel ?
Ma carrière professionnelle a été une période de croissance personnelle et de compréhension des réalités du sport d’élite. Même si je n’ai pas obtenu les résultats espérés, j’ai appris des leçons inestimables sur le travail d’équipe, la discipline et la résilience. Ces expériences ont jeté les bases des projets que je poursuis désormais avec les Rockets.
Au cours de votre parcours professionnel, aviez-vous déjà l’ambition ou l’envie de créer une équipe ?
Pas au début, mais à mesure que je connaissais mieux ce sport, l’idée a commencé à germer. J’ai réalisé qu’il y avait de la place pour une équipe avec une nouvelle perspective qui pourrait rapprocher les fans. J’ai adoré voir cette idée prendre vie avec les Unibet Tietema Rockets.
Quelle a été la partie la plus difficile dans la création des Rockets ?
Le plus grand défi a été de convaincre les gens qu’une équipe cycliste pouvait être plus que simplement axée sur les résultats. Nous avons dû briser les mentalités traditionnelles et prouver que contenu engageant et courses compétitives peuvent coexister. Bâtir la confiance avec les sponsors et rassembler la bonne combinaison de talents a demandé beaucoup de persévérance.
« Le plus grand défi a été de convaincre les gens qu’une équipe pouvait être plus que simplement axée sur les résultats »
Que vous a apporté votre passage en tant qu’influenceur sur les réseaux sociaux ?
Les réseaux sociaux m’ont appris à me connecter avec les gens et à partager le côté humain du cyclisme. Cela m’a ouvert des opportunités que je n’aurais jamais imaginées, comme créer une équipe cycliste. Plus important encore, cela m’a donné une plate-forme pour inspirer et divertir les fans d’une manière originale.
Quelle image souhaiteriez-vous laisser dans le monde du cyclisme ?
Je veux qu’on se souvienne de moi comme de quelqu’un qui a rendu le cyclisme plus accessible et plus engageant pour les fans du monde entier. A travers les Rockets, j’espère montrer que le succès n’est pas seulement une question de résultats, mais aussi de créativité et de connexion. En fin de compte, je veux inspirer la prochaine génération de cyclistes et d’équipes à penser différemment.
Pourquoi avoir sollicité une équipe française pour 2025 (Charvieu Chavagneux Isère Cyclisme) ?
La France possède une riche culture cycliste et un lien étroit avec le public mondial, ce qui correspond à notre vision. La France abrite également la plus grande course cycliste au monde et nous espérons y être un jour sur la ligne de départ. En collaboration avec notre partenaire principal Unibet, nous avons choisi de demander une licence d’équipe en France. Nous sommes heureux de l’accueil que nous ont réservé toutes les parties, y compris la Ligue Nationale de Cyclisme (LNC). J’ai hâte de voir les Rockets voler sur les routes françaises. Nous voulons nous montrer en Coupe de France.
Bas Tietema dans l’utopie du World Tour
Pensez-vous pouvoir atteindre le World Tour un jour ? Est-ce une ambition réaliste, un rêve ?
Atteindre le World Tour est à la fois un rêve et un objectif réaliste à long terme. Nous comprenons les défis, mais nous construisons étape par étape, en nous concentrant sur une croissance durable et des partenariats solides. Si nous continuons à innover et à développer les talents, je pense que c’est à notre portée. Notre premier objectif est de faire le Tour de France, donc une licence World Tour n’est pas nécessaire
Cette saison, qu’attendez-vous de votre équipe ?
Pour nos débuts en tant qu’équipe française, nous voulons faire forte impression lors des courses de Coupe de France, qui sont une formidable plateforme pour montrer notre potentiel. Dans le même temps, nous espérons saisir toutes les opportunités de nous démarquer dans les plus grandes courses du World Tour lorsque nous recevrons des invitations. Trouver un équilibre entre des performances constantes et des moments mémorables est la clé pour bâtir notre réputation.
