samedi 14 septembre 2024

Basket : Bronny James est-il un « fils à papa » ?

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Quand on est le fiston (19 ans) du meilleur marqueur de l’histoire de la NBA, Bronny James s’avère bien difficile d’être placé dans l’anonymat. Surtout quand son père rêve de finir sa carrière à ses côtés…

Bronny James l’a annoncé sur son compte Instagram. Il ne reviendra pas l’an prochain dans son université californienne du sud (Trojans de l’USC). Le fils de LeBron James a d’autres objectifs en tête :

« J’ai pris la décision de participer à la draft NBA (il a jusqu’au 16 juin pour retirer son nom ou pas, Ndlr) tout en conservant mon éligibilité universitaire, et j’accéderai également au portail de transfert de la NCAA. Merci à l’USC pour cette incroyable année et, comme toujours, merci à ma famille, mes amis, mes médecins, mes entraîneurs sportifs et mes fans pour leur soutien ».

La grande question maintenant est de savoir où il en est vraiment et jusqu’où peut-il aller ? Le natif de Cleveland n’a pas été classé parmi les meilleurs espoirs du pays. Il avait même fait des débuts assez timides au lycée : « Personnellement, je ne le trouve pas si fort que cela. C’est un jeune joueur qui a déploré quelques soucis d’ordre physique (il a notamment été victime d’un souci cardiaque l’été dernier, Ndlr). Il se trouve dans une très bonne université. Cependant, il sort d’une saison très moyenne. »

Bronny James à la draft

« Evidemment, il est beaucoup regardé car il est le fils de LeBron James. Si un jour il venait à se retrouver en NBA, ce serait surtout grâce à son père. En tout cas, je ne trouve pas qu’aujourd’hui il a les qualités requises pour affirmer que c’est un joueur de NBA. Pour le devenir, il lui manque encore beaucoup de choses : du jeu, de l’expérience, du physique, du talent. »

« Si LeBron James demeure un des plus grands joueurs de tous les temps, son fils est pour l’instant un joueur assez quelconque en université. Certes, il a un nom lourd à porter, mais surtout en plus il joue dans la même ville. On sait que LeBron a affirmé qu’il aimerait bien jouer avec son fils avant d’arrêter. Cela lui met probablement énormément de pression » estime le consultant BeIN SPORTS Chris Singleton.

Bronny peut tout de même s’appuyer sur certaines qualités. Il est assez athlétique et plutôt bon dans le domaine défensif. Concernant ce combo guard (meneur ou arrière), on retient plutôt sa qualité de passe et son sang-froid. Et le fiston sait aussi dunker.

« Pour devenir un joueur NBA, il lui manque encore beaucoup de choses »

De quoi le faire grimper un peu plus dans la hiérarchie des mocks draft ? Pas sûr…. Avant d’arrêter sa carrière, King James aimerait disputer au moins une saison dans la Ligue avec son fils aîné. Dès la saison prochaine ? « Cela peut s’apparenter à du fantasme, voire à des arrangements, se demande Singleton. L’organisation des Lakers souhaite-t-elle faire en sorte les choses pour que LeBron James ne parte pas ? Dans ce cas, ils seraient peut-être capables de dérouler le tapis rouge pour le fiston afin de garder encore le père pendant un an ou deux ».

On l’a bien saisi, Bronny James n’a pas une vie comme les autres. A 15 ans déjà, il demeurait le lycéen le plus médiatisé des Etats-Unis. A chaque pas que le natif de l’Ohio fait, à chaque match qu’il dispute, l’ancien élève du lycée californien de Sierra Canyon, attire deux fois plus l’attention. D’autant que son parrain n’est autre que Chris Paul, le meneur de Golden State. Suivre les traces du paternel n’est vraiment pas aisé.

A 18 ans LeBron James dont les matches au lycée étaient diffusés à la télévision américaine, était ni plus ni moins présenté comme le digne héritier de Michael Jordan. Son record de points à l’école se condaire était de 74 unités. Il faisait la Une de Sports Ilustrated et avait été surnommé le Chosen One. Pour l’instant, Bronny, lui, n’a pas été choisi…

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