vendredi 24 janvier 2025

Benoît Cosnefroy (AG2R Citroën) : « Une ambiance incroyable sur le Tour des flandres ! »

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Depuis plus de cinq ans, Benoît Cosnefroy s’affirme comme un coureur de premier plan. Pour Cyclisme magazine, le coureur d’AG2R Citroën, vainqueur en 2021 du Tour du Jura, de la Bretagne Classique-Ouest-France et du Tour du Finistère, nous révèle ses courses préférées, en dehors des grands Tours.

Flèche wallonne

« C’est la première qui me vient à l’esprit (2ème en 2020 derrière Alaphilippe, Ndlr) par sa particularité et ce Mur de Huy. J’aime cette idée d’arriver frais au pied de la dernière difficulté en un peu plus d’un kilomètre. Tout le monde se donne à fond et arrive en mauvaise état derrière la ligne d’arrivée (sic). »

Tour des Flandres

« Même si je n’y ai jamais participé, c’est une course que j’adore regarder. C’est vraiment une belle course avec une ambiance incroyable et des supporteurs omniprésents qui poussent à se dépasser. Ça ne se retrouve pas forcément ailleurs ce genre d’ambiance. »

Paris-Roubaix

« Encore une course que j’adore regarder. C’est vraiment un mythe et une course à part. On a pu s’en rendre compte encore cette année, surtout avec les conditions que les coureurs ont rencontrées. C’est une course qui ramène aux racines de notre sport, au dépassement de soi. Cette année, quand on voit les coureurs passer la ligne, ce n’est plus du cyclisme moderne (sic). On retrouve un cyclisme archaïque. On ne calcule pas. Il y a pas mal d’imprévus. J’aime cette course pour toutes ces raisons. »

Championnats du monde

« J’aime l’idée que, ce jour-là, il faut être le plus fort (il a été champion du monde Espoirs en 2017, Ndlr). Celui qui passe la ligne en premier reçoit la plus belle tunique du peloton pendant un an ; le maillot arc-en-ciel. J’aime vraiment les courses de championnat où l’on passe devant le public plusieurs fois. Il y a un vrai partage. C’est une course longue. Le vainqueur passe plus de 6 heures sur un vélo. Ce sont vraiment des courses que j’apprécie. On court rarement pour son pays et sa sélection nationale. C’est une fierté de porter ce maillot tricolore. En plus, on n’a pas les oreillettes. »

Polynormande

« C’est chez moi, en Normandie, dans mon département (il est né à Cherbourg-Octeville, Ndlr) ; La seule course professionnelle dans mon département d’origine, la Manche (il l’a remportée en 2019, Ndlr).

C’est une course en circuit avec énormément d’ambiance et un public qui aime le vélo. Elle se déroule au mois d’août avec le beau temps. Cette année, j’ai pu apprécier de la courir, chez moi. J’avais l’impression d’être Julian Alaphilippe sur la Grande Boucle. On m’encourageait tout le temps. Ces courses font partie du patrimoine. »

Cyclisme magazine 14

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