Après des années d’anonymat en Pro D2, Béziers joue cette saison les premiers rôles et peut rêver d’un retour en Top 14 que le club a quitté en 2004/2005.
Parler de Béziers, c’est parler de l’histoire d’un club qui a remporté 11 titres de champion de France, le dernier en 1984. Mais, depuis la saison 2005/2006, la formation héraultaise végète en 2ème division avec même un passage en Fédérale 1 entre 2009 et 2011.
Revenu en Pro D2, l’ASBH a cependant connu de longues années sans le frisson et le rêve d’une montée. Il y a bien eu une place de barragiste en 2018, mais c’est tout. Aujourd’hui, le club biterrois retrouve le droit de rêver grâce une saison exceptionnelle. Un travail de trois ans de l’entraîneur Pierre Caillet qui a réussi à bâtir un groupe soudé et performant. « C’est une grande fierté de retrouver ce club en haut du classement, expliquait-il avant la réception de Dax, au début du mois de mars. Depuis deux ans, on n’a pas gagné grand-chose. On a envie de faire quelque chose cette année, c’est une motivation en plus. »
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« Le chemin est encore long »
A quelques journées de la fin, l’AS Béziers, 7ème budget (8,2 M€) de Pro D2, est dans le coup pour vivre les phases finales en fin de saison. Dans le groupe biterrois, on veut croire à la possibilité de vivre une fin de saison en apothéose.
« Béziers est un club avec une histoire immense, explique l’ailier Raffaele Storti. C’est la 3ème équipe avec le plus de titres de champion de France. Cela fait beaucoup d’années que le club ne joue pas en 1ère division. Le rugby est le sport principal de cette ville qui ne vit que pour le rugby. Ce serait une immense joie de réussir à monter cette saison. Tout le monde l’espère. Il y a cet espoir cette année, mais le chemin est encore long. » Et si c’était enfin la bonne année pour Béziers ?