Tout un continent n’a pas manqué les exploits sur le Tour de France du sprinteur Biniam Girmay d’Intermarché-Wanty et veut croire à un avenir prometteur.
« Je suis fier d’être une source de motivation pour les Africains. » Depuis sa victoire à Gent-Wevelgem, en 2022, Biniam Girmay est devenu le symbole de l’Afrique décomplexé et de l’Afrique qui gagne. Si, par le passé, c’est l’Afrique du Sud qui permettait de faire gagner le continent avec des coureurs comme Robert Hunter ou Daryl Impey, il ne faut pas oublier que Chris Froome était né au Kenya même s’il représentait la Grande-Bretagne.
Mais l’Erythrée fait gagner l’Afrique noire. Girmay profitant des réussites passées de coureurs comme Merhawi Kudus et Daniel Teklehaimot, ce dernier ayant eu le privilège de porter le maillot à pois en 2015 sur le Tour de France. Les exploits de Girmay ont connu un écho retentissant en Afrique. Les médias ne manquaient aucun jour de course et les supporteurs sont désormais conscients que les talents ne manquent pas en Afrique.
Girmay donne de l’espoir au cyclisme africain
Et les prochains championnats du monde sur route, au Rwanda, en 2025, devraient être une nouvelle étape dans le processus de développement du cyclisme en Afrique.
Et le projet Africa 2025 de l’UCI pourrait bien mettre en lumière de nouveaux talents comme Awet Aman Goniche (Erythrée), Janvier Shyaka et Kévin Nshutiraguma (Rwanda), Monique du Plessis (Namibie), Mohammed Aziz Dellai (Tunisie) ou Alaliaa Darwish (Egypte). Aike Visbeek, le directeur de la performance de l’équipe de Girmay l’a déjà affirmé. « Le monde entier peut maintenant voir ce qui est possible lorsque nous donnons une chance à ces hommes. »