samedi 20 avril 2024

Blokhine-Belanov, la fierté des Soviétiques avec deux ballons d’or

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Les Soviétiques ont dû patienter douze longues années avant de fêter leur deuxième Ballon d’Or. En 1975, Oleg Blokhine était l’heureux élu. Avec la consécration de Blokhine, c’est le beau jeu qui était mis en avant. Dans son style, ses dribbles, il se rapprochait de Johan Cruyff. Il était le maître à jouer du Dynamo Kiev et de l’URSS.

Blokhine est d’ailleurs le meilleur buteur de l’histoire du club avec 266 buts. Il gagne sur le plan national (championnat et coupes), mais aussi en Europe avec deux Coupes des Coupes (1975 et 1986) et une Supercoupe d’Europe en 1975. C’est l’année de ses succès européens qu’il gagne le Ballon d’Or. Il faut dire qu’en cette année 1975 il fait carton plein puisqu’il remporte aussi le titre de champion d’URSS.

Il a bien évidemment attiré l’attention des clubs étrangers, le Real Madrid lui a notamment fait la cour de nombreuses années, mais les joueurs de l’URSS n’avaient pas le droit de quitter le territoire. Blokhine rêvait de jouer en Europe de l’Ouest et a même pensé prendre la fuite avant d’y renoncer. Un intérêt du Real Madrid ou du Bayern Munich se refuse rarement. Il quittera finalement le pays en fin de carrière et partira en Autriche puis à Chypre, mais n’aura pas le même succès qu’au Dynamo Kiev.

En 1986, c’est au tour d’Igor Belanov d’être titré et de devenir le troisième soviétique vainqueur du Ballon d’Or. Il était récompensé d’une belle année avec une victoire en Coupe des Coupes, un championnat national et de brillantes prestations en Coupe du monde. Il avait, notamment fait un gros match contre la Belgique. L’attaquant de l’ex-URSS a profité pleinement de l’apport tactique de son mythique coach Valery Lobanovski.

Ils ont construit leurs succès dans leur pays

Pour ce Ballon d’Or, il était en concurrence avec ses coéquipiers Yakovenko et Zavarov, auteurs également d’une belle saison, mais il l’a finalement emporté devant Gary Lineker et Emilio Butragueno. Il s’est largement imposé, mais Gary Lineker et Emilio Butragueno ont également fait une belle année et étaient des candidats crédibles.

Le podium avait fière allure cette année-là avec trois attaquants de haut niveau. A travers Belanov, c’est le beau jeu pratiqué par Kiev qui était récompensé. Contrairement à Blokhine, Belanov a pu quitter le pays, il a évo lué en Bundesliga à Monchengladbach notamment, mais pas avec le même succès.

YachineBlokhine-Belanov, voilà le tiercé gagnant du football de l’ex-URSS. Trois joueurs à des postes différents, mais qui montraient sur le terrain une belle image de l’Union Soviétique avec un football offensif, fait de prise de risques. Même Lev Yachine, de ses cages, prenait des risques et proposait de belles actions avec ses relances légendaires et son style de jeu à risques.

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