Carlos Alcaraz a réussi ce que personne n’avait fait à 21 ans, gagner à Paris et à Wimbledon. Une chose faite désormais et il en devient presque logique pour l’Espagnol qui marche sur l’eau. Sera t-il le premier à aller chercher le petit chelem à 21 ans ? Réponse dans quelques semaines.
Il a déjà conquis le monde par sa personnalité. Très respectable et show man pour le public, Carlos Alcaraz est entré dans l’histoire du tennis en décrochant le doublé sur les deux surfaces mythiques du tennis. Seuls 5 joueurs avant lui avait réussi dont le Big Three. Une performance aussi de précocité mais qui récompense un travail extraordinaire de toute une équipe équilibrée.
À tel point que le Serbe, Novak Djokovic n’a jamais eu l’espoir de revenir dans la partie. Pour sa 37ème finale de Grand Chelem, le Serbe a encore buté sur l’Histoire. Puisqu’en 2022, il était à un match de réaliser le Grand Chelem calendaire. Medvedev lui avait barré la route.
Cette fois-ci, à Wimbledon, il avait l’occasion d’égaler le maître des lieux, Roger Federer et de décrocher un 25ème titre majeur, record absolu, encore perdu. Carlos Alcaraz est devenu la bête noire du serbe en finale de Grand Chelem.
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4 finales, 4 victoires comme un certain Roger Federer
Carlos Alcaraz est encore loin du trajet de Roger Federer. En revanche, il partage une statistique commune avec le Suisse. Il est à 100% de réussite sur ses 4 finales disputées. Un exploit qui n’est pas mince pour l’Espagnol qui tentera la passe de 5 à l’US Open. La terre américaine avait souri à l’Espagnol en 2022. Il tentera deux ans plus tard d’y inscrire son nom pour la deuxième fois et de l’écrire pour la 3ème fois de l’année.
S’il y parvenait, Carlos Alcaraz pourrait alors viser l’Australie pour enfin réaliser le Grand Chelem que tout le monde a essayé parmi le Big Three sans y parvenir. Quoi qu’il en soit, Carlos Alcaraz possède un jeu multi-surface qui lui permet de croire en des records assez fou.
Le protégé de Juan Carlos Ferrero est en tout cas dans les bonnes pages de l’histoire et il a des points communs avec le Suisse. Il a fondé sa fondation au même âge que Federer pour rendre plus accessible tennis et l’éducation. Il a déjà une marque commune avec le Suisse grâce à Rolex.
Alcaraz se calque sur Federer sur le jeu et le public
Plus expressif que le Suisse, Carlos Alcaraz a déjà une base de fan très solide et fait l’unanimité sur la planète tennis. Une stratégie qui n’est rien du hasard pour le successeur de Rafael Nadal. L’Espagnol dispose d’un comportement très sincère et honnête et a désormais compris les codes.
Si bien que pour la première fois, il a exposé sa vision du tennis pour les prochaines années. Il a déjuger la proposition de raccourcir les manches en Grand Chelem. Carlos Alcaraz a créé un univers qui lui permet aujourd’hui de voyager aux quatre coins du monde avec cette universalisme que Federer a connu.
Si les deux hommes n’ont pas du tout le même tennis, il y a des similitudes pour en défendre le beau jeu. Il faut voir la malice de l’Espagnol sur ses amorties, la couverture du terrain ou encore la claque en coup droit. Des attributs que Federer avait dans son jeu.
Sur le public, le Suisse avait conquis sa sympathie par le jeu. Federer est un joueur d’un grand Fair play et qui représentait toutes les valeurs d’un comportement de grand sportif.
Les deux hommes ont un parcours commun mais il y est clair qu’Alcaraz a pris un temps d’avance désormais sur les temps de passage du Suisse.
Une domination tranquille qui plaît au tennis
Avec 4 titres du Grand Chelem dans son armoire à trophées, le patron du tennis mondial s’impose doucement comme une référence. il est le contraire de Novak Djokovic sur tous les plans. Bien que les deux hommes se respectent. Il y a bien des différences dans l’approche d’Alcaraz.
Elle ressemble à la même image que Roger Federer lorsqu’il remportait ses premiers titres du Grand Chelem. Une domination par le jeu et toujours une attitude irréprochable qui lui permet d’être au centre du jeu.