32 équipes réunies pour une compétition qui va durer environ un mois : voilà à quoi va ressembler la Coupe du Monde des clubs à partir de 2025. On en connait plus aujourd’hui sur la formule.
La semaine dernière, la finale de la coupe du monde des clubs opposant l’équipe saoudienne Al Hilal au mastodonte espagnol du Real Madrid, s’est soldée par une victoire 5-3 du groupe madrilène. Cette finale était l’avant dernière de l’ancien modèle. La FIFA a confirmé l’arrivée d’une nouvelle formule : une sorte de copie de la Coupe du Monde, adaptée aux 32 meilleurs clubs de la planète.
Un nouveau format qui se veut plus accessible, pour l’ensemble des associations qui composent les 6 fédérations de la FIFA. Si l’on connaissait déjà le nombre de clubs de l’inédite formule, depuis décembre dernier, avec 32 équipes participantes (contre 7 actuellement), de nombreux autres changements ont été officialisés par le comité exécutif de la FIFA.
Une participation élargie aux vainqueurs de leur championnat
Pour mettre en place son nouveau format, la FIFA s’est tout simplement inspirée du mondial. Ainsi, dans les phases de groupes, 8 groupes de 4 équipes vont s’affronter, conformément au modèle des groupes à 32 pour la coupe du monde, dans son format actuel (elle passera à 48 équipes en 2026). Toujours dans cette esprit de la coupe crée par Jules Rimet, la compétition se déroulera désormais tous les quatre ans et non plus tous les ans.
Les équipes plus nombreuses, des quotas d’équipe par associations ont été institués. En conséquence si auparavant, seules les équipes championnes continentales, avaient accès au tournoi, à partir de 2025, on retrouvera 12 équipes européennes, 6 équipes sud-américaines, 4 équipes africaines, 4 équipes pour la Concacaf (Amérique du Nord, centrale, caraïbe), 4 équipes asiatiques, 1 équipe océanienne, ainsi que l’équipe du pays hôte. Comme la Coupe du Monde, la compétition devrait durer environ un mois.
En ce qui concerne les qualifications, selon certains échos sortis dans la presse anglaise, on devrait retrouver les vainqueurs de compétitions continentales, mais aussi certains vainqueurs de leur championnat national.
L’idée est de rendre le tournoi plus rare et ainsi plus convoité aux yeux d’investisseurs potentiels et auprès du public. L’objectif est également de renforcer la représentation de chaque continent pour augmenter la visibilité du tournoi.
Un nouveau format à peine adopté et déjà critiqué
On pouvait s’en douter, cette nouvelle formule ne fait pas que des heureux dans le monde du foot. Ainsi, la World League Football (syndicat mondial des ligues de football) dénonce de manière virulente le surcroît de travail, malgré un programme déjà bien rempli.
« Alors que le calendrier est déjà surchargé, avec des compétitions nationales historiques de clubs et des compétitions internationales en expansion continue », écrit le syndicat. « La décision de la FIFA crée le risque d’un engorgement de matches, de blessures accrues pour les joueurs et d’une distorsion de la concurrence ».
La Fifpro signale également une décision qui va à l’encontre du bien être des personnes concernées et de leur santé. Le syndicat mondial des joueurs dénonce aussi un manque de concertation de la FIFA sur le sujet.
Loin de toutes ces polémiques, l’organisation a également confirmé que la prochaine coupe du monde des clubs se passerait en Arabie Saoudite pour l’avant-dernière compétition qui se déroulera à 7.
Killian Ravon