jeudi 25 avril 2024

Cédric Vasseur : « Pour notre première expérience nous avons souffert »

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Frédéric Denat
Frédéric Denat
Journaliste

Cédric Vasseur, le manager de l’équipe Cofidis dévoile le bilan de cette saison 2020 particulière. L’ancien consultant de France Télévisions s’attendait à mieux. Il reste cependant optimiste pour la saison qui débute.

« Avec la qualité de notre effectif, nous nous attendions à vivre une saison plus prolifique en victoires significatives. Mais, eu égard aux conditions particulières, avec un groupe égale-ment très renouvelé. Pour notre première expérience du World Tour, nous avons souffert.

À l’image d’Israel Team qui était dans la même situation de découverte du très haut niveau, avec l’obligation d’enchaîner les grands Tours sur un temps très concentré. Néanmoins, nous avons la satisfaction d’avoir eu un Guillaume Martin séduisant sur le Tour de France (11ème) et de terminer 6ème équipe sur la Vuelta (et Martin meilleur grimpeur).

Nous aurions aimé que notre autre leader, Viviani, décroche un succès, mais ça fait aussi partie de la vie d’une équipe, d’un coureur. Terminer l’année par une Vuelta aussi satisfaisante nous permet de nous projeter avec ambition sur 2021. »  

Cédric Vasseur : « Pour rivaliser avec les meilleurs, il nous manquait des coureurs d’expérience »

« Pour pouvoir espérer rivaliser avec les meilleurs, il nous manquait des coureurs d’expérience. C’est ce que nous avons recherché en recrutant Geschke ou Drucker.

Nous sommes aussi allés chercher des jeunes talents comme Carvalho, Rochas ou Sajnok, pour offrir un vent de renouveau à Cofidis tout en renforçant notre équipe pour les Classiques avec Wallays, deux fois vainqueur de Paris-Tours et sur lequel nous compterons pour Paris-Roubaix notamment.

Vainqueur du Tour de l’Avenir en 2013, Fernandez sera un appui de poids pour Martin et Bohli un vrai atout pour les prologues et les contre-la-montre. Nous sommes clairement montés en régime avec ce recrutement. »

« Je ne vais pas annoncer d’objectifs chiffrés de victoires »

« Globalement, nous serons présents en France jusqu’en février avec l’Etoile de Bessèges, le Tour de Provence, celui du Haut Var, avant le Tour d’Algarve et le Tour d’Abou Dabi pour nous amener jusqu’à la Strade Bianche en Italie et Paris-Nice.

Milan San Remo sera le premier gros objectif de la saison, juste avant le Tour de Catalogne, les grandes Classiques de printemps et le Tour du Pays Basque pour Guillaume Martin. Viendront ensuite les classiques ardennaises, puis le Tour de Romandie qui sera une grande première pour Cofidis. Le Giro sera le second gros morceau, un objectif fort pour Viviani.

On préparera le Tour de France dans le Morbihan, en Mayenne, et avec le Dauphiné. La Vuelta, où on brille généralement tous les ans, marquera le début d’une fin de saison qui nous verra participer au Grand Prix du Québec puis de Montréal. On terminera par le Tour de Lombardie et le Tour de Guangxi en Chine… Contrairement aux années passées, je ne vais pas annoncer d’objectifs chiffrés de victoires.

Après en avoir fait gagner 20 en 2019, 2 en 2020, nous avons 28 coureurs, à charge à eux tous de prendre un maximum de plaisir… donc de gagner un maximum de courses, d’accompagner le plus haut possible nos leaders, Martin, Viviani, mais aussi Laporte et Herrada. »  

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