Arrivé en 2019 à Toulouse, mais rapidement blessé au tendon, César Almeida a profité de cette saison pour se relancer avec le Fenix. Présent, à Rio, aux Jeux Olympiques de 2016, le gardien brésilien, qui jouera en Espagne la saison prochaine, à Huesca, fera tout pour permettre à sa sélection de jouer les trouble-fête à Tokyo.
Quel bilan faites-vous de cette saison ?
J’ai connu une année particulière à cause du Covid. On a dû composer avec des matches reportés. Le plus souvent, c’était le fait de nos adversaires. On n’a pas pu jouer la Coupe d’Europe comme on aurait voulu. C’était compliqué à cause des restrictions de déplacement. Mais, finalement, on a su se remobiliser pour faire une bonne saison. On a en plus retrouvé du public sur la fin, ça fait du bien. Après une année d’arrêt à cause d’une blessure, j’ai pu revenir et jouer. Ça m’a fait du bien. J’ai fait de bons matches.
César Almeida confiant pour le Brésil
Les Jeux Olympiques arrivent. Quels sont vos objectifs avec le Brésil ?
On va lutter pour gagner le plus de matches possible. On reste sur une bonne note avec une belle 7ème place aux Jeux Olympiques de Rio. C’était la première fois que l’équipe jouait les quarts de finale de la compétition. Les Jeux Olympiques représentent le Graal pour les handballeurs. Tous les matches sont difficiles. On va tout faire pour continuer sur notre spirale positive.
Nous allons suivre les conseils de Diego Simeone à l’Atlético Madrid en prenant les matches les uns après les autres. On veut ne pas avoir de regrets. Une fois en quarts, tout est possible. Ce sera une élimination directe et, sur un match, on peut accrocher une demi-finale. Après, avec une médaille au bout, on peut rêver. On ne sera pas làbas pour se promener. On est ambitieux. Ce ne sera pas simple, mais on va lutter pour croire en nos rêves.
« La France nous respecte »
Le Brésil a hérité d’un groupe compliqué avec la France, l’Allemagne ou encore l’Espagne…
On va avoir cinq matches compliqués. Avec en plus, l’Argentine, notre « ennemi » du continent sud-américain. Je vais retrouver des joueurs que je connais, notamment les Français. J’ai déjà pu faire un pari avec le médecin de mon club qui sera au chevet de l’équipe de France. Il sait que la France est la favorite, mais cette dernière a déjà beaucoup travaillé sur notre sélection. C’est une preuve de respect. La France reste la référence et le plus beau palmarès de ces dernières années. Après, le Portugal a prouvé qu’il savait gêner la France. Alors pourquoi pas nous !
Les Jeux Olympiques restent-ils un évènement à part ?
C’est une compétition exceptionnelle. Pour en avoir vécu plusieurs, c’est toujours un plaisir de vivre les Jeux Olympiques même si, cette année, ce sera différent. Ça reste encore aujourd’hui ma plus grande émotion de sportif. Surtout après avoir vécu ceux de Rio en 2016.
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