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Clarisse Mairot (Brest) : « Mes coéquipières me tirent vers le haut »

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Clarisse Mairot (24 ans) est l’une des joueuses les plus en vue depuis le début de saison. L’ancienne demi-centre bisontine s’est parfaitement intégrée dans l’un des meilleurs clubs européens ; Brest. Ses performances lui ont aussi permis de découvrir l’équipe de France cet automne. 

Comment jugez-vous vos premiers mois à Brest ?

J’ai eu le temps de m’acclimater au club, à la ville pendant que certaines coéquipières étaient aux JO. Mon adaptation a été bonne, j’avais la chance aussi de bien connaitre les entraîneurs qui étaient à Besançon auparavant, leur manière de fonctionner (Raphaëlle Tervel a entraîné Besançon entre 2015 et 2021, Ndlr), leurs plans de jeu même si c’était dans un club différent de Besançon.

Je suis contente de mes premiers pas avec Brest. On montre un bon niveau, on produit du jeu aussi bien en Ligue des Champions qu’en championnat. Le groupe est solidaire, mes coéquipières ont un excellent niveau de jeu et me tirent vers le haut. Tout cela a validé mon choix de venir à Brest. 

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Quelle image aviez-vous de Brest de l’extérieur avant de signer ?

Brest est un club qui est en constante évolution depuis plusieurs saisons, qui a réussi à combler le retard qu’il avait sur Metz. Aujourd’hui, les deux clubs jouent le titre et je ne suis pas surprise. Brest a aussi son mot à dire sur la scène européenne.

Depuis que je suis arrivée, je vois un club très professionnel, très structuré où rien n’est laissé au hasard afin que les joueuses se concentrent sur le jeu. Il est en pleine évolution, il attire les meilleures joueuses et le club est populaire. On a de très bonnes ambiances à chaque match. Le public fait partie de notre réussite.

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Clarisse Mairot en progression sur son jeu

A l’image de votre nouveau club, vous êtes, vous aussi, en pleine progression. Avez-vous le sentiment de pratiquer le meilleur handball de votre carrière ? 

Non car on peut toujours progresser, faire évoluer et améliorer son jeu. Il y a encore pas mal de domaines dans lesquels je peux progresser. J’espère que je vais encore progresser (sourire). 

Justement, dans quels domaines pouvez-vous encore progresser ?

Tous en soi. Il faut continuer à travailler tous les aspects de son jeu que ce soit défensivement ou offensivement. Il faut notamment que j’augmente ma gamme de shoots. 

« A Brest, rien n’est laissé au hasard » 

Brest est compétitif sur tous les tableaux. Si vous deviez faire un choix, préfèreriez-vous le championnat ou la Ligue des Champions ? 

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La Ligue des Champions ! Le championnat, je connais bien, je le jouais déjà avec Besançon. Je suis trop contente de jouer la Ligue des Champions, d’affronter les meilleures joueuses, les meilleures équipes et de pouvoir s’étalonner face aux meilleures. Après, je suis une joueuse ambitieuse qui veut être la plus performante possible, qui veut tout gagner, le championnat aussi. 

Vous avez fait vos débuts en équipe de France le 24 octobre dernier contre la Hongrie juste après les JO. Etait-ce une déception pour vous de rater cette grande compétition à domicile ? 

Non car j’avais fait quelques stages, mais je n’avais jamais vraiment été appelée. J’étais derrière les filles bien sûr, elles ont fait un super tournoi. La sélection était un objectif comme toutes les filles et j’étais fière et heureuse quand j’ai appris que Sébastien (Gardillou) me convoquait à l’automne. J’ai intégré le groupe tranquillement, je connaissais pas mal de filles avec qui je joue à Brest. J’ai marqué mon premier but en sélection et je me suis attachée à être sérieuse défensivement. 

Quel est le meilleur souvenir de votre carrière jusqu’à présent ?

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C’est avec Besançon. Notre victoire en quarts de finale de Coupe d’Europe face à Bietigheim, le club qui s’appelle aujourd’hui Ludwigsburg. Notre victoire aussi sur le fil, raccroc, face à Esberg avec Brest en septembre.

Menées pendant 59 minutes, on a vécu une dernière minute de folie pour gagner au bout du suspense (33-32). C’était l’un de mes premiers matchs avec Brest, l’ambiance était folle, je ne pouvais pas rêver mieux comme début. Ce genre de match soude un groupe aussi. C’est l’un des matchs les plus fous que j’ai vécu au cours de ma carrière. J’espère qu’il y en aura d’autres.

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